L’Hérésie Agnostique
Jean Poncet
Essai de 280 pages
FORMAT : 148×210 mm
ISBN : 9782372860314
PRIX : 21.40 €
Disponible auprès de :
– Les Editions Bergame :http://www.editions-bergame.com/?s=jean+poncet
– La Fnac :
– Amazon :https://www.amazon.fr/Lh%C3%A9r%C3%A9sie-agnostique-Jean-Poncet/dp/2372860313
– La Procure Librairie
– Ou tous bons libraires
encore mieux me contacter jean.poncet.28@gmail.com
4ème de couverture :
Le feu de la Connaissance !
A-Gnose, ne pas connaître, c’est ce qui amène l’agnostique à
ne voir des religions que les rites à respecter, et finalement à ignorer la
transcendance, à ne pas con-naître. Ce refus de connaître affiché par les
agnostiques est un suicide spirituel, et une insulte à l’Infini et à l’Esprit
Saint.
Pourtant, ange ou démon, vous êtes un esprit, de passage sur
cette terre. Pourquoi donc les agnostiques de tout poil ne veulent-ils pas que
vous le sachiez ? Pour faire de vous un crétin, comme tant d’autres depuis plus
de 2 000 ans, au service de leurs petits pouvoirs ?
N’ayez pas de peur : c’est le principal outil des
manipulateurs. Si « on » nous interdit d’essayer de connaître l’avenir, c’est
pour nous laisser l’impression de liberté que nous avons en restant « coincés »
dans le présent. L’objectivité nous réduit à n’être que les objets de nos
désirs.
Redécouvrez donc votre esprit, qui vous « accompagne » sans
cesse. Il est à la fois dans le futur et dans le présent (ça lui est facile
puisqu’il est éternel !). Situé en dehors de la matière, il n’a aucune raison
d’être soumis aux lois physiques. Ses pensées sont l’essence de ce qu’il peut
faire, puisqu’il est « cause » sur votre corps et sur votre mental.
Alphabets et nombres, mots et langages, sons et musiques,
mathématiques divines et diaboliques, kabbale et soufisme, sciences et
ésotérisme, ce livre pétillant d’intelligence et d’érudition aborde tout ce
qui, à la fin d’un temps dont nous approchons peut-être, doit nous être révélé.
Toutes les grandes religions sont explorées, les philosophies ainsi que de très
nombreux courants mystiques ou mystifiants, des plus anciennes traditions
jusqu’aux découvertes et aux élucubrations du quantique, véhiculées par des
sociétés plus ou moins secrètes. « Examinez toutes choses, et tenez-vous en à
ce qui est vrai ! ». Au milieu des ténèbres et des fausses lumières des copains
de Lucifer, vous percevrez de nombreux reflets de la vraie Connaissance et
pourrez même redécouvrir, au moins en partie, ce que votre esprit a toujours su
mais que vous aviez oublié.
Entrez dans ce livre en laissant de côté ce que vous croyez
savoir. Vous commencerez alors à com-prendre (prendre avec !) des vérités plus
fondamentales. Exit les fausses connaissances qui vous ont été assénées depuis
votre plus tendre enfance. Mieux vaut en rire. Plongez dans ce fleuve
d’expressions vivifiantes ! La Vérité de l’Esprit Saint seule vous rendra libre
! Et c’est URGENT.
Michel Duhamel, Président de Genodics SAS.
Soyons logiques ! … nom de Dieu
Essai de 272 pages
FORMAT : 148×210 mm
ISBN : 978-2-37286-000-0
PRIX : 21.30 €
Disponible auprès de :
– Les Editions Bergame :http://www.editions-bergame.com/produit/soyons-logiques-nom-dieu/
– La Fnac :
– Amazon : https://www.amazon.fr/Soyons-logiques-Dieu-Jean-Poncet/dp/2372860003/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1466090030&sr=1-1&keywords=jean+poncet+soyons+logiques
– La Procure Librairie
– Ou tous bons libraires
encore mieux me contacter jean.poncet.28@gmail.com
4ème de couverture :
Mieux qu’une grille de Sudoku, c’est un livre qui fait
travailler nos méninges tout en les divertissant. Le ton est léger, subtilement
provocateur, la plume déliée, l’humour omniprésent. On aurait rêvé avoir
l’auteur comme professeur de maths car il arrive à nous emmener dans des
considérations métaphysiques comme cela, l’air de rien, et sans nous prendre
pour des débiles non plus.
C’est un livre plein d’esprit, un livre de libre-penseur,
voire même un livre révolutionnaire, et c’est tout à fait réjouissant à l’heure
de la pensée unique. On peut lire le livre du début à la fin, ou bien piocher
l’un des chapitres qui nous attire le plus et cela fonctionne tout aussi bien.
Je recommande fortement la lecture de ce livre pour toute
personne souhaitant rajeunir, car il m’a fait l’effet d’un lifting mental !
François Constanty, reconnexion-france.com.
Voilà un ouvrage résultat d’un long travail de recherche
pour être étayé d’autant de références. Loin d’être un roman il permet, avec
humour, de se remettre en question en se repositionnant par rapport à des
paradigmes si bien établis. Une étape sérieuse sur le chemin de son indépendance
et de son autonomie.
J’espère que cela motivera d’autres lecteurs à s’amuser tout
en faisant un travail intérieur.
Franck Petitjean, énergéticien.
Avant-propos
Logique et santé : Urgent, critique et vital
Si vous n’avez pas entendu parler des scandales
médico-pharmaceutiques récents, vous devriez peut-être réviser votre vie
sociale. L’affaire du Médiator n’est même pas la dernière, ni la première,
auriez-vous oublié la thalidomide, par exemple, qui a distrait ma jeunesse.
Depuis la sortie du « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux
» des docteurs Bernard Debré et Philippe Even, ils sont traités de charlatans
par nombre de leurs confrères. Ils considèrent que la moitié des médicaments
sont inutiles et 5% franchement dangereux. Il est de bon ton pour les médias de
prendre les labos comme Servier (Médiator) comme boucs émissaires, mais je vais
vous proposer une autre lecture !
À moins que je ne sois pas au courant, ce genre de médocs
n’est pas vendu directement par les labos, il vous faut une ordonnance. Et
j’imagine que le bon peuple pense que cet intermédiaire nous protège, parce que
les médecins sont des gens « cultivés » et « responsables ». Bon, on y
reviendra. Il y a aussi les autorités de santé (ANSM et AFSSAPS) qui imposent
des protocoles stricts pour l’essai et le développement des médicaments, en
allant jusqu’à la rédaction des notices. Si Servier a suivi ces protocoles,
comme tous les autres labos mis aujourd’hui à l’index, c’est que ce sont les
protocoles qui sont foireux ! Et continuellement foireux, puisque la
thalidomide nous ramène dans les années ’50 ! Imaginons que la mission de
l’administration soit de nous protéger, eh bien c’est loupé ! Je peux imaginer
qu’un tel protocole soit plutôt trapu à mettre au point… mais c’est plus
difficile de gober qu’il faille attendre 2000 morts pour décider d’arrêter les
dégâts. Autrement dit les Agences ont des protocoles foireux, et elles sont
incapables de monitorer les pépins. Qui nous protège donc de ces vilains labos
? Ah, il nous reste un niveau que j’ai failli oublier : les politiques… Ils ont
plein la bouche « d’engager leur responsabilité », mais dans 5 ans, ils seront
mis au rencart, et nous, nous continuerons de profiter de leur magnifique
discernement issu de la grande sagesse du « législateur » ! De toute façon,
seuls les naïfs pourraient demander à des politiciens d’être compétents en
dehors de leur capacité à se faire élire et à former des empilages de
commissions.
BEV
Ce bioélectronigramme, est extrait du livre, La
bioélectronique Vincent par Roger Castell publié aux éditions Dangles.
D’ailleurs, vous pensez probablement que la preuve que les
gouvernements s’occupent de notre santé, c’est qu’ils ont créé et maintenu la «
Sécurité sociale ». Mais les problèmes subis par les labos viennent
exclusivement du fait qu’ils s’inscrivent dans la pire médecine qui soit, la
médecine allopathique : quand quelqu’un est malade, il suffit de lui filer des
drogues pour le retaper, puisque tout le monde sait bien qu’elles sont bonnes
pour la santé ! Bonjour les Shadoks.
Il y a un bouquin que vous devriez lire, c’est « Murder by
Injection » de Eugene Mullins. Mullins, ci-devant expert financier, a étudié le
fonctionnement des industries pharmaceutiques et a fait des découvertes du
genre de celle-ci : dans les statuts de l’AMA (American Medical Association),
qui a été créée pour contrer la concurrence des chiropracteurs, les membres de
l’Association s’engagent à ne JAMAIS commercialiser un médicament SANS EFFET
SECONDAIRE !!! Avaient-ils donc si peur de manquer de clients qu’ils en ont
oublié que la médecine dans laquelle ils se lançaient était PAR NATURE
pourvoyeuse d’effets secondaires, et donc que ce n’était pas la peine d’imposer
cet article à leurs adhérents. Mullins indique aussi que statutairement
l’American Cancer Association s’engage à faire disparaître tous les traitements
anti-cancer qui seraient efficaces. J’imagine que Beljanski n’était pas au
courant, ou se sentait protégé parce qu’il travaillait en France… L’ironie de
l’histoire, c’est qu’après avoir eu tous ses ennuis et jusqu’aux descentes de
flics que ses clients aient subi dès le matin à 6 heures pour fouiller leurs
maisons, après qu’il soit mort, ses produits ont trouvé refuge aux États Unis !
Là encore des chercheurs du cancer qui ont profité de la malédiction sont assez
nombreux.
Les mutuelles les plus réveillées acceptent aujourd’hui de
rembourser les frais de malades qui se tournent vers l’homéopathie,
l’acupuncture, l’ostéopathie, l’étiopathie, parce qu’elles reconnaissent
l’efficacité de ces techniques et leur coût spectaculairement inférieur. Mais
ça n’intéresse pas le gouvernement ! Je pense que le raisonnement est le
suivant : plus la santé coûte cher et plus la sécurité sociale vient à notre
aide, donc plus le gouvernement prouve qu’il nous aime, en oubliant évidemment
que le fric de la sécu vient de nos poches. Si une assurance auto vous
annonçait un jour : « Vous allez rire : je viens de décider que j’installe une
franchise de 2000€ sur mes contrats, et vous en êtes le premier bénéficiaire,
parce que je me suis gourré dans mes estimations et je ne peux plus payer… »
Vous y resteriez ? Et pourtant c’est ce que fait la Sécu. Les plus vieux qui
ont cotisé pendant des décennies, ont été tout contents d’apprendre en
remerciement, que nombre de médicaments n’étaient plus remboursés, certains
frais également, mais si vous, vous êtes à découvert d’un Euro de trop :
destination prison !
Imaginons que nos gouvernants aient l’honnêteté qu’ils nous
réclament, et on pourrait avoir le scénario suivant : d’abord, il reconnaîtrait
les médecines alternatives, ce qui serait de nature à soulager énormément la
caisse de notre chère (c’est le cas de le dire) Sécu. Par exemple, la médecine
anthroposophique est reconnue et appréciée en Suisse et en Allemagne, mais les
docteurs qui la pratiquent en France sont rayés de l’Ordre des médecins. Je ne
suis pas un grand fan de Rudolf Steiner mais je reconnais que sa médecine
anthroposophique, son agriculture biodynamique et ses méthodes d’éducation sont
efficaces. Puis le gouvernement demanderait au « législateur » de faire son
boulot scrupuleusement. Puisque ce divin organisateur de la Justice a fait
afficher sur les paquets de cigarettes que « fumer tue », c’est donc qu’il est
au courant. Alors pourquoi laisse-t-il en liberté ces assassins, et pourquoi ne
va-t-il pas lui-même en tôle puisqu’il est complice ? Une fois les fabricants
et les buralistes hors d’état de nuire, les frais de traitement du cancer du
fumeur ne tarderaient pas à s’écrouler. Après le tabac, on pourrait passer au
sucre, aux sodas, et on verrait s’évanouir le diabète et l’obésité et autres «
maladies sucrées », qui coûtent probablement bien plus cher que le cancer.
Notez que je n’ai rien contre le fait que ce soit les gens qui prennent soin de
leur santé qui payent pour les autres, mais à condition tout de même qu’ils ne
se rendent pas malades délibérément. Puisqu’on peut rêver, pourquoi ne pas
autoriser l’indication de l’utilité des compléments alimentaires, perdue le 15
décembre 2012, une façon partiale de nous protéger contre les « escrocs »
présumés de la supplémentation… qui laisse à penser que le législateur est à la
solde des marchands de drogue, alors que c’est, bien sûr, tout à fait
impossible…
saint_michel
saint Michel
Les thérapeutiques alternatives sont aujourd’hui souvent
classées dans les « médecines quantiques ». Vous avez sûrement entendu parler
de la « théorie des quanta », mais vous n’êtes pas trop sûrs d’avoir compris. Alors
je vais faire simple ! Si une expérience met en évidence des événements que le
physicien ne comprend pas, vous avez probablement touché au « domaine quantique
». En fait, le domaine physique et le domaine quantique sont inséparables. Donc
suivant le résultat, votre expérience est plutôt d’un domaine ou de l’autre.
Allez : voici une expérience que vous pouvez faire dans
votre cuisine. Vous prenez une bouteille vide d’un demi-litre et une cuiller à
café de vinaigre (5 ml). Vous prenez chez votre pharmacien préféré un ruban de
papier réactif pour mesurer l’acidité (le pH). Trempez-le dans le vinaigre et
souvenez vous de la valeur lue, en l’espèce elle sera nettement en dessous de 7
puisque le vinaigre est acide. Versez maintenant la cuiller dans votre bouteille
et remplissez-la avec un demi-litre d’eau distillée (ça marchera peut-être
aussi avec de la Mont Roucous avec son pH à 5,85 ?). Mesurez à nouveau le pH,
il devrait être à peu près à 7, vu que vous n’avez environ qu’1% de vinaigre
dans votre eau. Jusque là, c’était prévu par les physiciens, donc vous êtes
dans le domaine physique. Secouez la bouteille un bon moment, et remesurez le
pH. Si tout s’est bien passé, il devrait être retombé à celui du vinaigre, et
ça, c’est rigoureusement interdit par les lois physiques en vigueur ! Vous
venez de constater que l’homéopathie est une médecine quantique, donc elle
n’obéit pas aux lois ordinaires de la physique. Les physiciens prennent
généralement les homéopathes pour des escrocs parce qu’après quelques dilutions
centésimales en cascade du genre de ce que vous venez de faire, ils disent
qu’il ne restera plus de « produit actif », ce qui est vrai, parce qu’ils ne
l’ont pas « dynamisée » en la secouant, mais il reste de « l’énergie active »
ou de « l’information active », deux bestioles ignorées des physiciens
moqueurs. La mémoire de l’eau de Benveniste est aussi une manip quantique.
L’expérience que je viens de décrire peut être retrouvée sur un DVD
d’interviews de Jeanne Rousseau, disponible sur le site de l’Association
Bio-Électronique, où Jeanne explique que, pendant six ou sept dilutions en
cascade, le pH ne change pas, puis qu’il monte soudain d’un point, pour rester
à cette nouvelle valeur pendant une autre demi-douzaine de dilutions. Jeanne
était (elle nous a quitté fin 2012 à 97 ans) un petit bout de bonne femme
extraordinaire, et en allant sur le site, vous découvrirez tout ce qu’elle a
découvert sur son sujet central : l’eau, qui est bien plus complexe que sa
formule H2O laisse croire ! Et quelques autres domaines avec lesquels elle a
flirté.
Tout ça pour vous dire que les expérimentateurs de la
médecine quantique sont en train de vérifier que les magnétiseurs peuvent bien
guérir à distance (en fait même si vous êtes chez eux, ils ne vous toucheront
probablement pas, mais ça marche aussi bien à 8000 kilomètres de distance qu’à
quelques centimètres).
M6 a diffusé il y a quelque temps une série d’émissions sur
ce genre de phénomènes. On y voyait par exemple un employé d’un hôpital de
Savoie téléphoner à un « coupeur de feu » à l’occasion de l’admission d’un
grand brûlé. Le coupeur de feu a demandé le nom et la date de naissance du
patient, et l’a traité de chez lui ! Je connais personnellement un magnétiseur
qui est employé à l’occasion par un grand hôpital parisien. Donc le reportage
de M6 n’est pas un cas isolé. Ce qui est nouveau, c’est que des physiciens se
trouvent de plus en plus confrontés à des phénomènes relevant du quantique, et
que certains d’entre eux acceptent maintenant ce qu’ils ont considéré comme du
charlatanisme pendant des années.
M6 a aussi présenté des phénomènes de sortie du corps, de
mort immédiate, et d’autres expériences relevant de la parapsychologie (mais
les magnétiseurs sont déjà dans ce cas). Sans oublier les bons vieux
radiesthésistes qui ne font plus sourire niaisement. J’en ai connu un qui
guérissait des cancers à tour de bras, et qui envoyait les dossiers médicaux
complets à des docteurs pour attester des guérisons. Personne ne lui a jamais
répondu, c’était en ’81 !
Toutes les médecines alternatives ne sont pas « quantiques
», par exemple, la chiropratique, l’ostéopathie ou l’étiopathie, ou encore
certains aspects des médecines chinoises ou ayurvédiques (hindoues), mais
d’autres le sont nettement, dont la plus connue est l’acupuncture.
Résumons-nous. Les deux siècles passés nous ont démontré
qu’il n’y a pas à attendre d’un gouvernement le moindre comportement logique.
Mais on peut le forcer dans une certaine mesure. Si on réclame en masse la
reconnaissance des thérapies alternatives, ça sera plus facile à obtenir que la
fermeture des bureaux de tabac ou la mise en prison du législateur complice. Je
pense pouvoir compter sur les avocats de Servier pour se rabattre sur les
Agences ou d’autres autorités. En tout cas, d’après ce que j’ai vu à la télé,
ils ne partent pas perdants !
Mais la logique est utile dans bien d’autres domaines, même
si c’est celui-ci qui importe le plus pour prendre votre santé en main.
Et, puisqu’on parlait de télé, j’ai jubilé devant une soirée
sur FR3, le 5 septembre 2012, consacrée au flop de 40 ans de réformes
pitoyables dans notre éducation nationale. Le commentateur a commencé en
rappelant le propos de Jules Ferry pour instaurer son école gratuite, laïque et
obligatoire. C’était pour remplacer la religion (chrétienne ou autre ?) par la
« religion de la science ». Et s’il insistait pour que les petites filles
soient scolarisées, c’est parce qu’il pensait que la transmission
intergénérationnelle se faisait par les mamans. Or, comme je le démontre dans
la première partie de mon livre, la science moderne est bien une religion, au
sens d’un dogme à croire, et même les maths modernes en sont une aussi.
C’est aussi pour ça que je n’en veux pas aux labos : ils ne
sont pas malhonnêtes, ils se sont simplement fait lobotomiser par les
scientifiques, et les médecins sont dans le même cas. Enfin, en pratique, on
n’a personne pour nous défendre !
Alors on est probablement mal barrés. Que l’on se tourne
vers la science ou vers la religion, on s’oriente vers une croyance avec la
conviction bien répandue, « qu’il faut bien croire à quelque chose » ! Et voilà
pourquoi je vous propose de vous en remettre à la Logique. Parce que la science
est une ignorance par étourderie, alors que la religion est une ignorance
délibérée, en tout cas c’est l’image qu’on s’en fait en Occident. Or, tout ce
qui nous est présenté comme « religions traditionnelles », n’a pas forcément un
aspect religieux. En fait, il n’y a que trois traditions qui ont une forme
religieuse : le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. Le Confucianisme est l’application
sociale du Taoïsme, pas une « religion », et la science métaphysique hindoue a,
elle aussi, un aspect social et non religieux. Le Bouddhisme est un cas à part
puisque de nombreux hindous le considèrent comme une hérésie par rapport à
l’Hindouisme, et qui marque l’arrivée dans la Fin des Temps. Les traditions
Chinoises et Hindoues sont des Sciences, bien plus logiques que nos sciences
occidentales modernes, et ce n’est pas parce que nos prêtres nous disent que la
tradition chrétienne n’est qu’une affaire de foi qu’il faut les croire. Le
premier aspect divin mentionné par saint Jean est la Logique (le Logos, le
Verbe), ce qui introduit la Logique comme la plus haute connaissance
disponible, et de nature divine. À condition de la comprendre et de savoir
l’appliquer, ce qui est l’objet de ce livre. La démonstration vous en est
donnée dans la deuxième partie.
Stonehenge
Stonehenge
En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu aucun besoin de «
croire » quoi que ce soit. Ce qui m’intéresse, c’est de comprendre, connaître
et savoir.
Revenons sur notre histoire quantique pendant une seconde.
Les praticiens des thérapies énergétiques ou informationnelles, vous diront que
leur éthique leur impose de ne jamais traiter un patient sans son accord, et de
ne jamais utiliser leurs dons pour blesser. Hippocrate insistait : « D’abord ne
pas nuire ! ». C’est émouvant, mais l’éthique ne fait pas partie intégrante du
quantique, et c’est là où il y a urgence !
L’hypnose n’a pas grand chose de quantique (encore une fois,
parce que ses pratiques et ses effets sont plutôt dans le domaine physique),
mais vous verrez que j’y consacre quelques pages, pour vous faire toucher du
doigt qu’elle a des applications sournoises dont tout le monde a profité,
simplement parce que personne ne comprend vraiment pourquoi et comment elle
agit, et donc on ne se méfie pas. Le domaine quantique est bien plus puissant,
et il est important que vous compreniez de quoi il s’agit pour que vous
puissiez vous protéger des abus qui peuvent en être faits. Pour l’instant les
camions équipés de générateurs d’EMP (Electro Magnetic Pulse) qui servent à
contrôler les émeutes, agissent plutôt dans le domaine physique, mais ils sont
tout à fait capables de déclencher des maladies ou des suggestions de façon précise.
Or il est patent que les scientifiques pataugent dans leurs
tentatives de compréhension du domaine en question. Par exemple, ils vous
disent que c’est un domaine sans espace et sans durée, mais ils y fourrent une
cinquième et une sixième dimension ! Que c’est un domaine où la causalité
n’existe plus, mais où ils cherchent à causer des effets !… En fait, ils
cherchent un nouveau « paradigme », mot snob pour parler d’une représentation
ou d’une manière de voir le monde. Mais comme vous le verrez, ils sont coincés
dans leurs mauvaises habitudes, et notamment dans leur illogisme. Or ce
paradigme qu’ils cherchent, en pensant pouvoir se fier à leurs seules capacités
intellectuelles, existe dans la Tradition depuis la nuit des temps, et vous le
trouverez exposé dans l’étude du premier verset de l’Évangile de Jean à partir
du chapitre Onze. Il est plutôt ironique que les découvertes expérimentales des
phénomènes quantiques semblent répondre à la prophétie qui veut que tout nous
soit révélé à notre époque, et que ce soit fait au moment même où nous ne
pouvons plus comprendre cette révélation !
Les Traditions chinoises et hindoues connaissent la physique
quantique depuis plus de 8000 ans. Et ils ont vécu de façon logique pendant
plusieurs millénaires. Ils n’avaient aucun intérêt à imaginer ou découvrir à
quoi pouvait mener un comportement illogique, et ce n’est que bien pus tard que
l’on trouve, par exemple, dans le Vishnou purana et le Kalki purana, des
prophéties pour notre époque qui décrivent avec une incroyable précision les
détails de la civilisation que nous connaissons aujourd’hui. Ce sont aussi des
témoignages qu’à leur époque les choses se passaient de façon différente. Si
nous changions notre comportement pour redevenir Logiques, nous ne
retournerions pas 8000 ans en arrière, parce que nous SAVONS MAINTENANT ce que
les Chinois n’osaient même pas imaginer : le gouvernement de la planète laissé
aux financiers, l’industrie inconséquente qui provoque une pollution telle
qu’il n’est pas sûr que nous ayons encore longtemps de l’air respirable ou de
l’eau buvable, une agriculture qui empoisonne et déséquilibre les sols, et donc
les légumes et les fruits qui en sont les produits, ce qui réagit sur
l’élevage, le tout complété par une médecine irresponsable qui recourt à la
chimie qui nous a déjà empoisonnés pour nous droguer en espérant que cela va
améliorer notre santé, et des politiciens qui gobent n’importe quelle théorie
philosophique sans s’apercevoir qu’ils ne sont que les marionnettes des
financiers, tout fiers qu’ils sont de sortir de l’ENA (École Nationale
d’Arrogance !). Et ça, c’est pour l’idiotie quotidienne. Il faut y rajouter une
course paranoïaque aux armements qui permet à n’importe quel malade qui a accès
au bon bouton d’effacer la vie de la planète, et pas seulement par le
nucléaire. Notre dépendance à l’informatique et aux transmissions nous fait
courir le risque d’une paralysie totale à la première avalanche d’EMPs, et ce
retour-là à l’âge de pierre, n’est pas ce que j’évoque en insistant pour qu’on
devienne Logique avant…
J’ai assisté à une conférence par un des ténors du
quantique, qui conforte ce que je viens de vous dire. Il ne comprend pas du
tout comment ses processus marchent, et il confond beaucoup de notions,
pourtant il a des résultats (en fait, je le suppose parce que j’ai essayé, et
que ça n’a jamais marché sur moi). Si vous récupérez la vidéo de « The Living
Matrix » (c’est sous-titré en Français) sur Internet, vous aurez l’état de
l’art dans le domaine, et en écoutant attentivement, et APRÈS AVOIR LU CE
LIVRE, vous verrez comment tous ces physiciens continuent à se vautrer dans des
pétitions de principe, des impropriétés de langage et des illogismes.
C’est vraiment urgent de devenir enfin logiques, ne
serait-ce que pour se débarrasser de toutes ces manipulations qui nous font
gober n’importe quoi. Et tout le monde peut devenir Logique, il n’y a qu’un
petit détail qui cloche dans notre application de la Logique et vous le
trouverez expliqué dans le texte qui suit.
Il n’y a aucun danger à comprendre, et si les théoriciens et
les praticiens du quantique savaient de quoi il retourne, ils gagneraient un
temps précieux et arrêteraient de se disperser dans des expériences qu’ils
interprètent en plus de travers. Or le temps joue contre nous, les cobayes, en
imaginant qu’il ne soit pas trop tard. Déjà !
Il faut bien voir que
nos édiles, quel que soit leur domaine, ne SAVENT RIEN. Et ça les terroriserait
que quelqu’un sache quelque chose, n’importe quoi. C’est pour ça qu’on est tous
manipulés par des gens qui veulent nous communiquer LEUR paradigme en insistant
sur le fait que ça nous rend intelligent, alors que ça ne fait de nous que
leurs esclaves conformés. « Seule la Vérité nous rendra libres », mais à
condition de La connaître, ce qui ne veut pas dire de La posséder, pas plus que
l’on possède l’atmosphère pour y respirer. Il est possible d’inverser tout ce
gâchis, quelle que soit l’étendue des dégâts, et ce petit opuscule est là pour
vous en convaincre et constitue votre première leçon.
Le domaine quantique est inévitable parce qu’il est la
source de notre domaine physique. Les organisateurs de pagaille ont eu des
milliers d’années pour l’explorer et trouver les moyens d’action pour leurs
activités malfaisantes. Je ne compte pas détailler ce qui pourrait continuer à
leur servir d’autant que j’ai des raisons de penser qu’ils n’ont pas oublié
grand-chose. Autrement dit il y va de notre survie que nous le comprenions, ce
qui ne peut se faire que par la Logique puisqu’il est incompréhensible par
notre mentalité rationaliste.
Les messages des manipulateurs sont très semblables à ceux
des hypnotiseurs. C’est ainsi que l’on trouve sur Internet des gens qui vous
suggèrent de mettre « dans une boîte étiquetée religion, spiritualité,
tradition, collège, ordre, secte, société secrète, fraternité, organisation,
corporation, association, etc… » tout ce que vous avez « su, connu, lu,
entendu… » pour pouvoir profiter de leur enseignement « nouveau » en se gardant
bien de vous préciser qu’il n’y a rien de nouveau, et qu’en l’espèce, sur le
site où j’ai trouvé ça, ils évitent soigneusement de vous indiquer les
centaines d’enseignements équivalents au leur diffusés au cours des 8 derniers
millénaires. Cette remise à zéro est identique à ce que vous demande un
hypnotiseur : « Vos paupières sont lourdes, vous avez chaud, vous vous
endormez, vous dormez… ». Oh, le menteur ! Vous ne dormez pas, la preuve : vous
entendrez l’hypnotiseur quand il vous dira « Réveillez-vous ! ».
Les manipulateurs font de même : après vous avoir suggéré
d’oublier TOUT ce que vous savez, ils vous suggèrent que vous pouvez vraiment
le faire, en espérant bien que ce ne sera pas le cas… pour que vous sachiez encore
lire leur texte et parler français ! L’hypnotiseur substitue sa volonté à la
vôtre et le manipulateur essaye de substituer ses considérations aux vôtres. Et
sachant que vous n’êtes pas idiot, ce qui lui poserait un problème, sa première
action est d’essayer de vous rendre idiot pour que vous avaliez son discours
sans vous en apercevoir.
Eh bien, dans ce livre le mode d’emploi est exactement le
contraire. Je m’attends à pouvoir compter sur vous pour examiner des choses
dont vous avez probablement entendu parler, sans nécessairement les avoir
scrutées suffisamment pour y découvrir les pièges. La dernière chose dont vous
et moi avons besoin, c’est que vous soyiez idiot, non que je tienne à vous
flatter ou à minimiser mon rôle de guide, mais précisément parce que je ne suis
que ça, un guide, sans que j’en éprouve de la honte, qui ne serait que de
l’humilité hypocrite. Je vais vous emmener sur des chemins que je connais pour
les avoir parcourus, et c’est vous qui devrez les découvrir, et mettre à jour
leurs contradictions pour vous en libérer, ce qui ne veut pas dire les faire
disparaître, parce qu’une chose est d’oublier, et une autre de savoir que c’est
faux.
Je me doute que pour beaucoup cette première partie va
réveiller des souvenirs au goût amer, d’années passées assis à écouter des
gens-qui-savent-tout nous faire bénéficier de leurs lumières sur des sujets qui
ne vous intéressaient pas, mais je vous demande de faire un effort pour
découvrir que l’on a oublié de vous faire comprendre les principes de ce qu’on
exposait. Et il n’est pas sans intérêt de comprendre ce que
ceux-qui-savent-tout n’ont pas compris…
Ce livre se veut une ode à la Logique, d’où le titre. Après
une soixantaine d’années passées en Occident avec quelques voyages ailleurs,
force m’est de constater que la civilisation qui se croit la plus logique, en
s’en tenant exclusivement aux résultats de sa technologie, est pourtant la
moins logique qu’il m’ait été donné de rencontrer, aussi bien à l’occasion de
mes contacts que de mes lectures.
D’autant que les scientifiques aiment tirer la couverture à
eux, en nous faisant croire que notre « progrès » est scientifique et leur est
dû, alors qu’il n’est que technologique, et dû aux extrapolations des
expériences des ingénieurs et des chercheurs. Ce qui nous laisse aux prises
avec une double inconscience : celle des scientifiques qui en sont réduits aux
« hypothèses », et celles des techniciens qui n’ont pas besoin de savoir de
quoi il retourne, tant que leurs extrapolations donnent les résultats attendus…
Dans une première partie intitulée « La Religion de la
Science » suivant une formule empruntée à ce cher Jules Ferry, apôtre fondateur
totalitaire de l’école laïque, gratuite et obligatoire comme on l’a vu, elle va
tendre à prouver que Ferry a raison, la science moderne est bien affaire de Foi
! Et la laïcité aussi, et même la plus intégriste des religions.
Alors pourquoi baser ce travail sur « JEAN 1:1 », référence
directe à l’Évangile de Jean et même à son tout début ? Parce que j’ai fini par
me rendre compte que les doctrines exotiques vers lesquelles se tournent les
déçus du christianisme ne racontent fondamentalement rien de plus ni de mieux
que ce prologue de Jean, universellement négligé ! Pour peu qu’on l’examine
sérieusement en utilisant la Logique à laquelle il invite, et il se compare
fort avantageusement au Tao-Te King, aux Védas, et même au Coran. Et je ne
prétends nullement que l’une ou l’autre des versions soit meilleure, comme les
religieux qui vous parlent d’un Dieu unique en précisant que c’est le leur qui
est le bon !
Ce qui me permet d’affirmer que l’illogisme occidental a
démarré, au plus tard, dès la « mort » du Christ. En déformant Son message ! Ce
qui a justifié ensuite les innombrables efforts pour tenter de le restituer, sans
jamais remettre en cause ce qui avait provoqué la distorsion à l’origine. Et je
ne parle pas ici que de Luther, qui, malgré ses prétentions de « bonne foi »,
n’est qu’un infâme tricheur, apparu d’ailleurs bien trop tard.
Ce livre commence donc par un examen du sommet d’absurdités
cachées par ce qu’on appelle habituellement la Science moderne, dont j’ai
moi-même bénéficié de la formation correspondante durant mes études. Puis, lors
de mon passage en Math Spé, la Providence m’a fait rencontrer un « Soufi » qui
m’a fait à son tour découvrir la métaphysique et son objet : la connaissance de
la connaissance elle-même, et de ce qu’il est convenu d’appeler Dieu. Cette
découverte fut si puissante et efficace, qu’avec trois condisciples, nous avons
pu nous passer d’aller en cours et revendre nos livres de classe, sans que cela
nous empêche « d’intégrer » des « Grandes Écoles », (différentes, hélas !) à la
sortie de Math Spé.
J’ai soumis cette première partie à un certain nombre de
profs de math ou de physique et à des ingénieurs et je n’ai pas eu de remarques
tendant à me faire penser à des déclarations inacceptables, aussi, si vous
n’êtes pas trop enclins ou portés vers ces disciplines, vous pourriez
accueillir mes considérations comme valides, mais ce serait contradictoire avec
mon « mode d’emploi », et donc je vous engage au moins à en lire les
conclusions, quitte à sauter les détails. Ou soumettez-les à des experts de votre
entourage, ce sera toujours une occasion de vous détendre… Quant à la seconde
partie, si vous rencontrez un expert dans ce que j’évoque, gardez-le, ceux que
j’ai fréquenté ont quitté la planète depuis quelque temps, aussi en ai-je
profité à la fin pour vous indiquer quelques noms d’auteurs disparus pour vous
guider…
La seconde partie est intitulée « La Science des Religions
», ce qui est légèrement impropre, car il s’agit plutôt de Science
traditionnelle que de science proprement « religieuse ». Mais la Médecine
Traditionnelle Chinoise, pour ne citer qu’elle, si elle est bien basée sur le
Taoïsme, ne doit rien au Confucianisme, dont on a vu qu’il n’est d’ailleurs pas
le volet « religieux » du Taoïsme…
Dans cette deuxième partie, je fais subir le même examen
logique aux données Traditionnelles, que ce que j’ai fait subir à la Science
dans la première partie. Donc les deux « religions » sont passées à la même
moulinette !
Et vous devriez découvrir à quel point Jean avait raison
d’évoquer le Verbe (Logos, la « logique »), dès son premier verset, parce que
tout commence là, et par ça ! D’ailleurs « anté-Christ » (anti-Logos) n’est pas
bien différent d’il-logique ! Le trop fameux « changement de paradigme »
espéré, en tout cas par les représentants les plus lucides, d’une Science qui
s’étouffe, en découle avec une simplicité déconcertante, en résolvant notamment
les contradictions apparentes soulevées par les expériences mettant en jeu des
phénomènes attribués, faute de mieux, à la théorie des quanta. Ce paradigme
consiste simplement à remplacer des habitudes millénaires d’incohérence et
d’illogisme par l’examen logique auquel nous appelle Jean, le « Disciple que
Jésus aimait » !
Et je vous souhaite que votre étude soit dirigée par le
Principe, « dans lequel est le Verbe », comme Il le dit…
L’Ontologie pratique[1]
L’ontologie est une branche de la métaphysique[2] dont la
définition classique est « la science de l’Être ». À ce titre on l’identifie
souvent à la théologie. Mais si le sujet peut être considéré comme commun aux
deux disciplines, le point de vue est radicalement différent.
En tant que l’ontologie appartient à la métaphysique, on
devrait mieux parler à son propos de « connaissance » ou de « savoir » au lieu
de « science »[3], alors que la théologie n’est qu’un EFFORT POUR PRÉSENTER
RATIONNELLEMENT un paquet de dogmes auxquels nous sommes sensés « croire »,
dogmes souvent imposés de manière assez dictatoriale[4].
L’adjectif « pratique » est toutefois inattendu en ce qui
concerne l’ontologie, le plus souvent associée à l’idée de spéculation, quand
ce n’est pas de mysticisme. Or, c’est justement ce qui cloche ! Sans une base
expérimentale et pratique, l’ontologie n’est plus guère qu’une simple
spéculation, comme la théologie, sans capacité de générer une quelconque
connaissance véritable. Et s’il est difficile d’envisager une métaphysique
pratique facilement accessible, la dernière expérience de ce petit texte
devrait vous permettre une excursion dans l’intuition métaphysique pour étendre
votre étude à ce domaine…
Pour illustrer le titre «Apprendre à Regarder pour
Comprendre », remarquons que la métaphysique peut se définir ou s’identifier à
l’étude de la Connaissance. Autant dire que la Compréhension authentique est la
PREMIÈRE chose à faire avant de se lancer sur le chemin de la connaissance, du
savoir, et même de la sagesse. Ces disciplines (la métaphysique et l’ontologie)
existent depuis des siècles, et se sont exprimées sous bien des formes, mais
elles ont été « confisquées » par des intellectuels qui n’y ont rien compris,
et qui ont empêché les autres de comprendre (un rappel des pharisiens de
l’Ancien Testament !) en la compliquant tout à fait arbitrairement et
inutilement ! L’ontologie pratique est une présentation de l’ontologie pour
TOUS, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, puisque si la connaissance
est une possibilité de la nature humaine, elle se doit d’être universelle, donc
à la portée de tout un chacun. L’EXPÉRIENCE des examens que vous trouverez dans
ce texte ne vous prendra que quelques minutes mais risque fort de vous marquer
pour toute votre vie en remettant d’aplomb tout ce que vous avez cru à la suite
de vos gurus, maîtres à penser, instits ou profs, « experts » scientifiques ou
autorités religieuses. Tous les moyens de la connaissance sont forcément à
votre disposition MAINTENANT ET TOUJOURS : il ne tient qu’à vous de vous en
apercevoir, d’où le titre « Apprendre à Regarder pour Comprendre » ! Bienvenue
dans l’ontologie pratique… et oubliez vos gurus, maîtres à penser, etc., vous pouvez
en être LIBRES !
Service compris
Au moins il y aura quelque chose de compris dans ce
fouillis…
L’idée est venue d’une remarque de Rûmi[5] : « Quand vous
pensez avoir compris, sachez que vous n’avez rien compris… ». Par exemple, vous
venez de comprendre la remarque, eh bien vous ne l’avez pas comprise ! Rûmi
s’en doutait un peu parce qu’il explique plus loin que cette première
compréhension n’est que la compréhension du voile qui masque la deuxième
compréhension, et il faut donc regarder derrière ce voile pour acquérir la
seconde compréhension, qui est la compréhension véritable !
Toute l’idée, c’est que tout ce que l’on voit cache quelque
chose que l’on ne voit pas. Mais si ce que l’on voit est un voile, il révèle en
même temps la présence de ce qu’on ne verrait pas sans ce voile.
Par exemple, vous sirotez un café dans un bar au bord de la
mer, à l’intérieur. Comment savez-vous qu’il y a du vent dehors ? Parce que
vous voyez que les voiles de bateaux sont gonflées ! Même si vous sortiez
dehors, vous pourriez sentir le vent, mais vous continueriez à ne pas le voir,
en dehors de sa manifestation avec les voiles. Ces manifestations (les voiles,
mais aussi le souffle sur votre peau) sont nécessaires pour que vous sachiez
qu’il y a du vent, mais ce que vous voyez ou que vous ressentez, n’est pas le
vent lui-même. Ce n’en sont que ses manifestations. Donc ce que vous comprenez
n’est que la « première » compréhension, et pour l’instant la deuxième n’est
que… du vent !
C’était pour rire !
Plus sérieusement, si vous vous contentez de votre première
information, vous n’aboutirez jamais à la deuxième compréhension : autrement
dit, aussi longues qu’aient été vos études, vous restez un ignorant ! Ce n’est
pas un constat très encourageant, mais il n’est pas désespéré, et ce petit
livre est là pour vous aider. Que ce soit l’univers qui vous envoie un message,
comme cette histoire de vent, ou que vous lisiez ou écoutiez une phrase
quelconque, pour passer à la deuxième compréhension, il va falloir « regarder
». C’est d’ailleurs ce qu’on nous dit depuis 20 siècles : « Examinez toutes
choses, et tenez vous en à ce qui est vrai ! ».
Voilà pourquoi, ce livre est découpé en « examens » et non
en « chapitres ». Ces examens, ou ces expériences, sont à votre portée, si vous
avez des yeux pour lire ce livre et un peu d’éducation pour comprendre le
français. En fait, il faudrait aussi que vous sachiez compter jusqu’à cinq !
Mais les « dérives » scientifiques dont je me suis rendu coupable ne concernent
que ceux qui sont au courant, pour leur montrer que je le suis aussi et qu’avec
un autre regard, on peut arriver à des conclusions différentes, sinon
diamétralement opposées à l’orthodoxie du « scientifiquement correct ». Si vous
êtes fâché avec les calculs, ignorez-les en sachant qu’ils sont justes, et
contentez-vous des conclusions ! Et ces expériences sont simplement ce que vous
avez oublié de faire depuis votre naissance, et ce qui vous permet d’avoir
avalé autant de couleuvres, faute d’être arrivé à la seconde compréhension.
J’attire votre attention sur le fait qu’il s’agit
d’examiner, pas d’analyser ! On ne coupera pas les cheveux en quatre, on se
contentera d’être attentif à ce qui est évident. On a dit, avec quelque raison,
que l’évidence était impossible à démontrer, donc il ne me reste plus qu’à
espérer que je ne vais pas décrire les couleurs à des aveugles. La principale
différence entre examiner et analyser, c’est la conservation de la vision
d’ensemble, que l’analyse fait perdre par sa nature même (ana-lyser = en
haut-décomposer = détruire d’abord). L’examen est en fait un processus
synthétique, puisqu’il a lieu avant de considérer les détails. L’idée que l’on
puisse réaliser une synthèse après une analyse est toute moderne : pour les
philosophes grecs, la synthèse précède et permet l’analyse, si tant est qu’elle
soit alors nécessaire. Mais dans notre lubie de tout obtenir à partir de petits
morceaux, sinon de rien du tout, on nous persuade qu’en démontant quelque
chose, on peut le remonter à l’identique, et en comprenant mieux ce que qui se
passe qu’en le regardant fonctionner. En même temps on considère que la
résurrection n’est qu’un mythe !!! Exemple typique d’incohérence analytique !
En fait, si vous vous croyez incapable de synthèse au sens
moderne, ne vous en faites pas, cette idée est simplement irréalisable. Même si
vous ne faites que démonter un objet mécanique, vous allez en user si peu que
ce soit les pièces, il vous faudrait aussi repérer exactement la position des
différents écrous, etc., et votre « synthèse » au moment du remontage n’aura
plus de rapport avec l’objet que vous avez démonté. Et s’il ne s’agit pas d’un
objet mécaniquement démontable, c’est de la masturbation intellectuelle ! Cette
remarque à propos de masturbation n’a rien de moralisant, simplement c’est le
genre d’activité typiquement stérile et incapable de faire plus que de
satisfaire son praticien ! En fait le seul qui ait une vision synthétique de
l’objet est celui qui l’a inventé en premier lieu. Si vous ne faites qu’essayer
de reproduire les idées de l’inventeur à partir de ses réalisations, vous
pourrez avoir l’illusion de mieux comprendre ce dont il s’agit, mais cette
pratique courante depuis des siècles a largement montré que les reproducteurs
étaient loin d’avoir le génie des inventeurs. Quant à utiliser ce genre de
méthode à propos d’un phénomène inventé par la nature, j’ai bien peur que ça ne
démontre une mégalomanie délirante… Donc, n’ayez pas de complexe si vous croyez
ne pas avoir ce genre de talent, personne ne l’a jamais vraiment montré !
Tous ces rêves sont également reliés à l’idée récente et
intéressante que l’unité est divisible. Quand vous coupez un gâteau en quatre,
vous ne l’avez pas divisé, vous l’avez DÉTRUIT (essayez donc de le réparer !)
pour obtenir quatre unités nouvelles : des petits gâteaux (pas forcément des
quatre-quarts !).
En revanche si vous n’aviez pas le sens de la synthèse, dans
l’acception que lui donnaient les Grecs, vous ne pourriez même pas trouver le
bouton de la chasse d’eau en allant aux toilettes… Hum, oui, je sais, on m’a
déjà dit que j’avais des progrès à faire dans le choix de mes exemples… Alors,
disons que vous ne sauriez pas où sont les chaises en entrant dans un living…
où il y a des chaises, évidemment, s’il n’y a que des tabourets, des fauteuils
et des sofas, c’est normal de ne pas y trouver des chaises, voilà pourquoi
j’aime mieux mon exemple des toilettes…
Et pendant que j’y suis, contrairement à tous les auteurs
que vous avez fréquentés et qui se sont servi de leur sérieux pour vous faire
avaler des âneries, je ne compte pas vous faire avaler quoi que ce soit, mais
simplement vous faire découvrir par vous-même ce que vous avez oublié de
constater, grâce surtout aux gens sérieux dont je parlais, et dont je vais
donner des exemples plus loin. Le sujet de ce texte quant à lui est tout à fait
sérieux, mais son style se veut décontracté, parce que je ne suis ni instit’,
ni prof, ni faiseur d’opinion, et donc sa lecture impose que la décontraction
soit obligatoire. Voire l’humour !
Par exemple vos profs de littérature vous ont-ils indiqué
que Rabelais n’était pas uniquement ce prince de la gaudriole bien grasse, mais
aussi, ou surtout, un alchimiste et que quand Gargantua passe 4 pages à se
demander comment se torcher, il s’agit en fait pour Rabelais d’expliquer
comment trouver la « matière première de l’Œuvre » ! Comme quoi je ne suis pas
le premier à raconter des bêtises pour cacher des choses très sérieuses ! Même
si je ne me prétends pas un lointain successeur de ce Rabelais, qui nous a
parlé de sa « Dive Bouteille » où nos profs n’ont vu qu’une pub pour
l’alcoolisme ! Et ils n’ont aucune excuse ! Parce que le dessin de la
couverture originale du « Cinquième livre » indique clairement que l’ivresse
conférée par cette bouteille divine n’a qu’un lointain rapport avec celle
procurée par l’alcool ! Son « gai sçavoir » justifiait sa remarque « pour ce
que le rere est le propre de l’homme » que vos profs ont traduit par « rire »,
alors que le mot « rere », évoque clairement le « Re-bis » alchimique (la chose
double) qui est précisément l’Homme. Mais les gens sérieux n’aiment pas les
jeux de mots… Donc laissez tomber vos manipulateurs, aussi sérieux qu’ils
apparaissent, et venez vous amuser avec moi !
Autre détail : quand je parle de regarder, je ne parle pas
de réfléchir. Que ce soit en parlant d’optique ou de psychologie, réfléchir,
c’est regarder un reflet, et non la chose elle même.
Contrairement à ce qui se passe quand on regarde une photo
où toute l’image est dans le plan du papier et ne change pas quand on bouge la
tête, dans un miroir l’image n’occupe aucun espace, même pas celui du miroir,
et pourtant on a une impression de relief, confortée par le fait que l’image
change quand on se déplace pour la voir. Or ce relief ne correspond à rien de
physique ou de matériel : passez votre main derrière le miroir et vous n’aurez
pas d’image à toucher.
Souvenez-vous de ce détail car nous aurons d’autres
occasions d’observer des choses en relief sans qu’aucun espace ne soit impliqué
!
Au niveau psychologique, la profondeur des penseurs est
également une illusion, et d’autant plus illusoire que la pensée semble plus
profonde.
Mais il y a une autre observation qui n’est pas moins
intrigante : quand vous vous regardez dans une glace, la tête de votre reflet
est bien le reflet de votre tête et se trouve bien en haut, pendant que les
pieds de votre reflet sont bien les reflets de vos pieds et se trouvent en bas.
Alors comment se fait-il que le bras gauche du reflet soit le reflet de votre
bras droit ?
C’est tout à fait à l’image des conclusions des
rationalistes : l’image a bien l’air de ressembler au sujet, mais on ne
remarque pas que certains détails sont complètement à l’envers, ce qui fausse
les conclusions que l’on pourrait tirer de nos raisonnements (nos réflexions) !
Ce que je viens de vous proposer de faire, est en fait le
prototype des expériences ou des examens des chapitres suivants. Ce qui fait
qu’au lieu d’intituler ce chapitre « Service compris » pour tenter une
plaisanterie, j’aurais dû l’appeler, « Examen Zéro » ! Tous les examens de cet
« ouvrage » sont du même ordre, vous pouvez les observer en direct ou en
utilisant vos souvenirs.
Vous n’avez aucun besoin d’accessoire, juste d’un complice
de temps en temps. Ce peut être un complice réel ou virtuel (imaginaire), et
vous feriez aussi bien de vous en occuper maintenant.
« Voir l’invisible » est un challenge, surtout quand on
constate que nos contemporains sont plus habiles à faire des raisonnements
alambiqués qu’à observer ce qui se passe même de façon visible, puisqu’ils
oublient la scène globale quand ils se jettent sur les analyses des détails !
En tout cas, c’est le seul chemin vers la compréhension véritable.
Ces « examens » ou ces « expériences » seront souvent suivis
de remarques portant sur deux types de sujet. D’abord, un examen (à nouveau) de
quelques « vérités scientifiques » en contradiction avec ce que vous venez
d’examiner, et là, vous n’aurez pas besoin de complice, juste de vos souvenirs…
Ensuite nous passerons en revue quelques variations sur des cas particuliers
que l’on peut rencontrer dans le cadre des examens proposés. Ces cas
particuliers ne sont pas fréquents, mais ne sont tout de même pas aussi rares
qu’on ne le croit habituellement comme en attestent la littérature ou les
documentaires qui témoignent de la réalité de phénomènes tels que les
Expériences de Mort Imminente (Near Death Experiences en anglais), non que je
vous incite à risquer votre vie à l’occasion de ces examens… mais seulement
pour mentionner les phénomènes les plus connus.
Une dernière remarque provoquée par un de mes cobayes à qui
j’ai fait lire le manuscrit : Il n’y a AUCUNE introspection dans ces examens,
et si vous êtes tenté par ces ruminations, faites simplement VRAIMENT les
exercices, ne vous imaginez pas en train de les faire ! Il n’y a donc AUCUN
besoin de « revenir dans le présent » comme l’a cru le cobaye dont je parle.
Mais vous en savez déjà trop, commençons donc notre voyage
vers l’Invisible…
Et si vous avez de mauvais souvenirs de vos « examens de
passage » durant vos études, ici, il ne s’agit que « d’examens de pas sages »
!!!
[1] La première idée de sous-titre était « L’ontologie
expérimentale », mais un certain Jean-Louis Tripon s’en est déjà servi dans un
« essai » intitulé : « Créer pour être » ! Titre maladroit s’il en est, déjà
par son illogisme, car il semble bien qu’il faille déjà « être » pour « créer »
ou faire quoi que ce soit, et DOUBLEMENT maladroit, parce que la notion de «
création » n’a AUCUN SENS en métaphysique, pour les mêmes raisons illogiques et
irrationnelles. J’en suis donc arrivé à utiliser le mot « pratique », et j’en
remercie le Tripon en question, puisque ça me permet de prendre mes distances
vis-à-vis de ce plaisantin marécageux. D’autant que comme la Pratique prolonge
l’Expérience, ce nouveau sous-titre est une invitation à donner des fruits aux
expériences que je suggère dans ce court texte…
[2] La métaphysique est proprement la « connaissance de
l’Infini et de tous ses aspects », et les définitions courantes sont tout à
fait fantaisistes et laissent croire à une « extension » des religions ou à de
simples spéculations philosophiques, c’est-à-dire des hypothèses parfaitement
humaines. C’est aussi une « pratique » puisque son objectif est la «
Réalisation Métaphysique », qui s’identifie avec la Connaissance Réalisée de
l’Infini, ce que les hindous nomment moksha, et les musulmans l’Identité
Suprême. Au début du christianisme, cette Réalisation était connue sous le nom
de Perfection !
[3] Connaissance (du grec gnosis) et savoir (du latin
sapere, goûter) impliquent tous deux l’identification (l’assimilation) du
connaissant et du connu, de sujet et de l’objet, alors que science (du latin
scio) implique au contraire une séparation, le maintient d’une distinction.
[4] Les théologiens veulent à ce point nous imposer de nous
limiter à CROIRE à leurs dogmes qu’ils en sont à tirer à boulets rouges sur les
« gnostiques », des individus qui pensent que la source de la connaissance peut
être, elle même, un sujet de connaissance, comme l’indique clairement
l’Évangile de Jean. Le plus drôle est tout de même que certains théologiens ont
trouvé « malin » d’appeler Saint Jean : « LE théologien » ! De là à penser que
Saint Jean ait été le seul véritable théologien…
[5] Fondateur de l’Ordre des Derviches Tourneurs. Les soufis
l’appellent « Notre Maître », Mevlana. La remarque citée est tirée du « Livre
du Dedans ».
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