dimanche 18 décembre 2016

Conscience : mode d’emploi! 3ème partie

Conscience : mode d’emploi! (3/2
1)

Comme quoi j’avais raison de vous suggérer d’oublier tout ce que vous croyiez savoir…

Bon ! Toutes ces découvertes amènent à réviser quelques petites choses…

Déjà à se débarrasser de l’angoissante question du « centrisme de l’univers ». Pendant des siècles on nous a fait croire qu’il FALLAIT CHOISIR entre le géocentrisme et l’héliocentrisme (et ce dernier remonte à Aristarque –3ème siècle av. J. C., bien avant Copernic !).
Déjà, ça ne peut concerner que le système solaire, parce que l’univers ne tourne probablement pas autour du soleil…, mais ça a préoccupé les torturés du rationalisme jusqu’à Einstein qui voulait absolument trouver un « repère absolu » !
Pourquoi supposer que l’univers ait un centre ? Parce que tous nos espaces géométriques en ont un ! Et où est-il ? N’importe où ! On sait passer d’un repère à n’importe quel autre, donc ça n’a vraiment pas d’importance… En pratique, pour un observateur, le centre de l’univers est là où l’observateur se trouve, et avoir à choisir entre la terre et le soleil paraît bien futile de se préoccuper de 8 minutes-lumière en face des 80 et quelques milliards d’années-lumière de l’estimation actuelle de son diamètre (qui, d’après les physiciens, augmente chaque seconde de deux secondes-lumière !!!) !
Alors pourquoi ne pas considérer un pneumocentrisme : un centrage sur notre esprit ? On est libre de nos considérations, après tout ! Ça nous fera un centre de l’univers pour chaque esprit, ce qui n’est pas plus grotesque que de choisir un repère centré sur une planète en mouvement. De toute façon, les esprits localisés à proximité de la terre sont aussi entraînés dans son périple.
À la suite de la découverte de l’unique point d’où une conscience voit l’environnement où elle se trouve, on doit aussi redéfinir la notion de « ici et maintenant » dont les intellos occidentaux ont fait une vraie purée. Déjà, puisqu’ils basent tout sur les perceptions du corps, à quel œil situent-ils la localisation du « ici » ? Et si nos yeux sont environ à 10 cm l’un de l’autre, lequel sert de définition à leur « maintenant ». Oh, je les vois bien décider de mettre tout ça au milieu des deux yeux, là où il n’y a rien pour percevoir quoi que ce soit ! L’œil gauche voit donc ce qui se trouve de son côté 3 centièmes de nanoseconde avant, donc plus récemment, que l’œil droit, et le contraire dans l’autre sens. En fait, seuls les points à égale distance des deux yeux sont vus au même « maintenant », et ce « maintenant » dépend de la distance de ces yeux à ce qui est vu.
Ce qu’on « voit » maintenant aux limites de ce qu’on peut « voir » avec nos gadgets modernes date donc de 41 milliards d’années, et il peut s’en être passé des choses depuis tout ce temps… Donc ce qu’on peut percevoir et qui dépend de la vitesse de la lumière, ne nous renseigne en rien sur la situation actuelle de l’univers, autrement dit, ON N’EN SAIT STRICTEMENT RIEN, et les bagarres entre les astronomes et les physiciens sont des concours de futilité.
D’autant qu’on ne va pas tarder à vérifier que la conscience n’a rien à faire de la vitesse de la lumière, dont elle n’a pas besoin. Autrement dit, si on pouvait être conscient de l’univers, on le verrait tel qu’il est maintenant, depuis ici. Cette approche, qui recoupe celle des Orientaux, est enfin une notion intelligible, sinon intelligente, de l’expression « ici et maintenant » ! Et justifie maintenant complètement notre pneumocentrisme !
Pendant qu’on y est, puisqu’on en est réduit à prendre en compte des positions relatives dans l’espace et dans le temps, quelles que soient nos possibilités de perception, remarquons que l’univers, lui, « connaît » les positions relatives de tout ce qui s’y trouve à chaque instant, et curieusement, chaque « ici » devient donc un « absolu », et on peut y « retourner » même si tout a changé (la rotation de la terre autour de son centre et du soleil ne change pas la situation d’Aubervilliers… par rapport à Buenos-Aires…) !
Quant au temps, lui, il change de façon continue, mais une date relative à un « ici » particulier est « partagée » par tous les autres « ici ».
Les « possibilités » peuvent donc continuer à concerner tous les « ici » où les choses qu’elles concernent peuvent se trouver manifestées, et y « rester » indéfiniment puisqu’elles sont indépendantes des dates, donc « hors du temps » ! C’est le cas en particulier de la possibilité de l’Univers lui-même, pas plus facile à localiser que quelque autre possibilité spéciale que ce soit, d’autant que les possibilités de localisation ou de datation elles-mêmes, font partie de cette « possibilité de l’univers » elle-même une partie (si on y tient) de la « possibilité de l’universelle ».
Quelque chose « hors du temps », est à proprement parler « éternel » ! Mais les pures possibilités ne sont pas les seules à être éternelles. L’expression de leurs manifestations l’est aussi : si vous dites que vous êtes là où vous êtes en ce moment, en en exprimant le lieu, même relatif (Aubervilliers), et la date (37 avril 4017), cette déclaration est vraie maintenant, le sera dans le futur, et vous auriez même pu la « prophétiser », si vous en aviez la capacité, à n’importe quel moment du passé. On aboutit donc à une sorte de contradiction : si on exprime une manifestation en en donnant son lieu et sa date, cette déclaration est éternellement vraie ! Tout en ne mettant en jeu que des éléments dépendant du temps ! Annoncer que l’on sera à un endroit donné à un moment donné, et s’y trouver, est une telle occasion d’exprimer une vérité éternelle, en avance sur sa manifestation ! On y reviendra aussi…
Ça pourra être utilisé en thérapie cognitive : retrouver une déclaration en la localisant dans le temps, en particulier, permettra d’agir sur ses conséquences, mais on en reparlera…
Platon, de son coté avait aussi identifié d’autres éléments « éternels » : tout ce qui concerne la mathématique et qu’il appelait les « Idées de Dieu », mais cette fois l’éternité ne venait pas de l’indication d’une date pour un événement, mais du fait que les vérités de l’arithmétique et de la géométrie étaient immuables, en tant que possibilités servant à manifester l’univers lui-même où l’on se trouve, puisque « Dieu géométrise toujours », comme il le disait. La possibilité d’un cercle comprend le fait que sa surface soit pi fois son rayon au carré, que ce cercle existe ou non ! Et en tant qu’image mentale, aussi bien que de dessin sur un bout de papier ou que de trajectoire d’un mobile.
Reste à vérifier cette indépendance de la conscience et de la lumière…

source : http://jean-poncet.com/conscience-mode-demploi-321/

mardi 8 novembre 2016

Conscience : mode d’emploi suite 2 ème partie


Et la réunion entre la conscience et ses objets, ça va jusqu’où ?

Et bien ça va jusqu’à nous donner l’occasion d’examiner un autre mot, que vous auriez dû oublier, si vous avez suivi mes suggestions de faire le nouveau-né…
Ceux qui fréquentent mon blog ou qui ont lu mes bouquins vont avoir l’impression que je tourne en rond parce que j’ai souvent pris l’occasion de raconter ça. Mais si la pédagogie pavlovienne est à base de répétitions, la mienne est à base de nuances et d’indications complémentaires pour satisfaire mon obsession d’indiquer à mes lecteurs qu’ils pourraient tout comprendre par eux-mêmes, s’ils se donnaient la peine de faire attention à leur façon de vivre, en tant qu’être humain, pas forcément en tant que Monsieur ou Madame untel, obligé de jouer un rôle social. D’où mon insistance à ce que vous soyez comme des nouveau-nés ! Et d’ailleurs si vous commencez à comprendre, votre vie sociale va être bouleversée au milieu de tous ces ignorants par insouciance…
Donc : jusqu’où peut-on avoir conscience, ou être conscient ? Succulente question dont la réponse est suggérée par le mot « considération » : notre conscience peut nous relier jusqu’avec les étoiles… con-sidéral ! Et en fait bien plus loin !!! Au delà de l’univers même… comme on va le « voir » !
Mais pour les étoiles, vos yeux sont là pour vous les montrer. Souvenez-vous d’une nuit où vous étiez dehors à la campagne en train de regarder le ciel. Vous savez bien que toutes ces petites lumières sont à des distances con-sidérables… justement. La lumière met 4 ans à vous arriver de la plus proche (proxima Centauri), et la plupart des autres sont bien plus lointaines, jusqu’à des millions d’années-lumière si vous regardez avec des jumelles. Vos yeux vous transmettent les images qu’ils en perçoivent, et c’est de ces images que vous êtes conscient. Donc vous pouvez être « unis » avec des bidules extrêmement éloignés. Mais la perception de vos yeux à des limites, même si on peut les reculer encore plus en utilisant des télescopes. On croit actuellement que notre « horizon » de l’univers, donc ce qui nous est observable, est environ à 41 milliards d’années-lumière de nous.
Si ce que vous considérez vient d’une cons-tatation (= être avec ce qu’on touche, une façon de se rapprocher) ce n’en est pas moins une abs-traction (un ex-trait…) de l’objet. Korzybski s’est polarisé sur le fait que nous n’avons pas « conscience d’abstraire » ne voyant surtout les abus de langage comme quand il parle des maladies. On peut extraire une écharde, mais pas une grippe ! Les maladies ne sont pas une simple abstraction, c’est la conclusion d’un raisonnement ; une considération que l’on peut avoir, comme toutes les autres, mais qui ne repose plus sur rien de « tangible ». en fait dès qu’on se sert du langage, on est en train d’abstraire, et c’est de ça dont nous devrions être conscients, pas seulement des jeux de mots dont il semble que ce soit tout ce qu’ont compris les émules du pape de la sémantique générale, Korzybski…
Il est donc temps que je vous montre quelque chose d’encore plus loin, et que vos yeux ne verront pas, même jamais !
Regardez simplement ce texte. Êtes-vous d’accord que si vous le voyez, c’est qu’il « existe » ? Et que s’il « existe », c’est qu’il est « possible qu’il existe » ? Puisque cette possibilité est réelle, profitez-en pour la regarder… ! Pourtant vos yeux ne la voient pas : Mais votre conscience, elle, l’a considérée, l’a « vue » ! Donc vous venez d’être conscient de quelque chose (une pure possibilité) qui n’est pas dans l’univers de la matière. Être conscient de quelque chose hors (au-delà) de l’univers, c’est connaître un élément méta-physique. Et ce domaine, considéré comme obscur par les dictionnaires, l’est tellement que vous venez d’y entrer !!! Mais sans le savoir : c’est pour ça qu’on le croit obscur…
Et sortir de l’univers, ce n’est pas la première fois ! Si vous avez eu à fabriquer votre lumière lors de l’expérience précédente, vous savez bien que vous avez été le(la) seul(e) à la voir : elle n’existait que pour vous ! Et n’était donc pas non plus dans l’univers physique. Sauf qu’elle était manifestée, puisque vous pouviez la voir, alors que les possibilités sont, elles, ABSOLUMENT invisibles et « non manifestées ».
D’un autre côté, ce n’est pas parce que vos yeux voient quelque chose que la chose en question existe. Et je ne parle pas d’une photo ou d’un film projetés sur un écran qui, lui existe et peut prendre la couleur que vous voulez.
Bien avant toute cette technologie, regardez l’image dans un miroir, qui peut d’ailleurs être un simple lac de montagne, un « miroir naturel », pas nécessairement un objet manufacturé. Vous le voyez ce relief ? Déplacez-vous et vous verrez l’image changer, et le relief aussi. Et où se trouve-t-il ce reflet ? Le lac a-t-il creusé un espace en dessous de sa surface pour lui donner de l’espace ? Non ! Ce que vous voyez n’est qu’une apparence de volume ou d’espace. Il n’a aucune réalité physique. Et pourtant on peut aussi en prendre une photo.
Résumons ! On a nos yeux qui peuvent percevoir des trucs qui n’existent pas, ou on peut voir directement avec nos esprits, encore que la notion de la « vision » par « conscience directe » doive être légèrement redéfinie. Mais le point sur lequel je veux attirer votre attention, c’est que le fait que quelque chose soit visible n’est pas une garantie de son existence « réelle », pas plus pour les yeux que pour la conscience. Le reflet dans le lac est bien l’image des montagnes autour, et la possibilité de ce texte est bien le reflet qu’en fabrique votre conscience ! Et ces deux reflets sont bien aussi « réels » ou « irréels » l’un que l’autre. C’est vous qui choisissez !
Mais rebranchons nos considérations sur des objets proches, par exemple le mur en face de vous. S’il n’y en a pas, choisissez un objet quelconque comme le plancher, parce qu’il doit bien y en avoir un. Quoi qu’il en soit, dans ce qui suit nous parlerons d’un mur pour ne pas nous compliquer la vie. Considérez un point quelconque sur ce mur. Quelconque veut dire que ce point n’a rien de remarquable, c’est juste celui que vous considérez. Quelqu’un d’autre va-t-il remarquer ce point que vous considérez sans rien dire à personne ? Est-ce pour autant que ce point n’existe pas ? Considérez tous les points du mur que vous voulez, mais n’y passez pas le prochain millénaire. Arrêtez dès que vous avez compris que vous étiez libre de considérer tous les points qui vous font plaisir.
Considérez maintenant le mur en entier ! Et remarquez que vous le pouvez, comme vous avez pu en considérer individuellement tous les points que vous avez voulus. Chacun des points n’a aucun rapport avec un élément qui aurait servi à construire le mur, et le mur en entier n’a probablement pas non plus été fabriqué d’un seul coup. Que préférez-vous ? Considérer les points l’un après l’autre ou tout le mur d’un seul coup ? Quel effet vos considérations vont-elles avoir sur ce pauvre mur ?
Vous êtes ABSOLUMENT LIBRES DE CHOISIR CE DONT VOUS VOULEZ AVOIR CONSCIENCE, et vos considérations NE PROUVENT ABSOLUMENT RIEN QUANT À LA NATURE DE CE QUI EST CONSIDÉRÉ ! Ce n’est pas avec une considération que vous pourrez prouver la vérité de quoi que ce soit… d’autre que votre possibilité de considérer ce que vous voulez. Et le nombre de ceux à qui vous faites faire la même considération ne prouve rien de plus non plus. Une loufoquerie ne devient pas une vérité parce que tout le monde y croit !
Pour l’instant nous sommes dans le domaine exclusif de la conscience. Les considérations les plus fréquentes dans la vie sociale concernent les démonstrations ou les justifications de nos considérations. Autrement dit des résultats de raisonnements. Et si on vous fait une démonstration, vous en profiterez pour vous fabriquer une considération du résultat. Et vous croirez à sa réalité ou à sa vérité. N’importe quelle considération est VRAIE, en tant que considération. Ça ne veut pas dire qu’elle corresponde à quelque chose de réel ou de vrai.
Pendant que vous y êtes, remarquez que cette expérience et les conclusions qu’on en tire n’utilisent AUCUN SYSTÈME TECHNOLOGIQUE OU SCIENTIFIQUE MODERNE. Un homme de Cro-Magnon aurait aussi bien pu le faire…
Tout ce que dit tout le monde est vrai ou faux, comme on le veut, puisqu’on n’a aucun moyen de le savoir… y-a-t-il un critère ?
Les considérations issues d’une constatation comme les points du mur que l’on a constatés « semblent » s’appuyer sur des choses factuelles. Mais les points que l’on ne voit pas à l’intérieur du mur sont tout aussi « réels », et il faudra percer ou casser le mur pour qu’on puisse le « vérifier »

vendredi 21 octobre 2016

1.Conscience : L’EXPÉRIENCE DE BASE…


Auteur Jean Poncet auteur  
CONSCIENCE : MODE D’EMPLOI!  chapitre 1 l EXPÉRIENCE de base

Au moyen âge, Saint Bernard faisait la distinction entre les « somatiques », les individus qui croyaient être leur corps, les « psychiques », ceux qui pensaient être leur âme, et les « pneumatiques », ceux qui se considéraient comme des esprits. Surprenant d’ailleurs pour un Chrétien à qui il était interdit, sous peine d’anathémisation, de parler de l’esprit humain depuis un concile maladroit… Sémantiquement un « esprit » est « la partie la plus légère d’un composé », et la partie la plus légère d’un être humain, c’est son souffle, donc les « pneumatiques » de Saint Bernard, malgré leur nom qu’on applique aujourd’hui à bien d’autres choses, ne sont que des individus « spirituels », pas nécessairement au sens de « faire de l’esprit », encore que… mais au sens de « se vivre en tant qu’esprit », plutôt qu’en tant qu’un corps ou en tant qu’âme. Ce qui n’empêche personne de dire JE suis malade quand il ne s’agit que de son corps !
Les spiritueux correspondent à la même idée puisque l’odeur qu’ils dégagent en est bien leur partie la plus légère, et le fait que les abbayes et les monastères y allaient tous de leur petite recette n’est probablement pas étranger à cette « coïncidence ».
Saint Bernard hiérarchisait les trois types d’individus en disant que les premiers n’étaient capables de comprendre ou de supporter que très peu de vérités, les seconds sont un peu plus souples, mais que, même avec les « pneumatiques », il fallait faire attention à ce qu’on disait.
J’ai eu en effet l’occasion de remarquer que les psychiques ont un gros inconvénient : si vous leur faites remarquer qu’ils viennent de dire une ânerie, ça les rend furieux ! Parce qu’ils prennent ça pour une insulte personnelle, puisqu’ils se considèrent être leurs pensées, soigneusement mises au chaud dans leur âme. Donc, s’ils ont dit une connerie, pour eux, c’est qu’ils sont cons ! Et peut-être ont-ils raison, d’ailleurs !?! La première fois que j’ai déclenché cette réaction, j’ai été très surpris, parce qu’en ce qui me concerne, j’ai toujours tiré un grand profit des remarques qui m’indiquaient que je prenais une imbécillité au sérieux, et ça m’a permis de réexaminer le sujet, et généralement de me débarrasser du fait de la considérer comme une vérité.
C’est ainsi que le premier chapitre de mon « Soyons Logiques » pose la question de savoir s´il est possible de croire que c’est la lune qui attire les marées, puisqu’il n’y a qu’une seule lune qui tourne en 24 heures à peu près (elle se décale d’un peu moins d’une heure par jour et il lui faut donc 28 jours environ pour faire le tour de la terre qui tourne en 24 heures…) et deux marées par jour… Quand une remarque de Charles-Louis-Weyher m’avait présenté la question, j’étais stupéfait de n’avoir pas remarqué ça ! Et rassuré de constater que je pouvais être aussi stupide que n’importe qui, puisque tout le monde (ou presque) a gobé ce truc ! Depuis, à la suite de réactions virulentes de lecteurs qui refusaient d’admettre avoir été grugés, j’ai résolu la difficulté, bien avant que la télévision n’en projette sa version. En fait le piège est bien avant l’histoire de marées… : la lune NE TOURNE PAS autour de la terre !… L’ENSEMBLE TOURNE AUTOUR DE SON CENTRE DE GRAVITÉ RÉSULTANT, ce qui induit une force centrifuge sur terre sur la face opposée à la lune, et qui provoque la deuxième marée ! Qui est donc le résultat indirect d’une répulsion dont la lune est la cause et non de son attraction.
La fréquence et la véhémence des réactions de mes lecteurs, pour ce que je considérais comme un détail futile, comparé au sujet du bouquin, aurait dû m’alerter. Car il est probable que d’autres, qui ne se sont pas manifestés, ont réagi de la même façon, sans se faire remarquer, en fermant simplement le bouquin sans le lire. Or je pense être très au courant des effets d’hypnose du système éducatif mondial, pour l’avoir subi, et j’aurais dû en tenir compte, sans supposer que les réactions de tous les lecteurs pourraient être saines ou raisonnables ! Et d’éviter de commencer par leur parler de quelque chose qui leur donne tort… s’ils s’y identifient, et qui les décourage de continuer leur lecture. Je sais aussi parfaitement que les réactions mentales de l’âme sont des « boutons », des « interrupteurs », qui branchent –instantanément– tout un tas d’automatismes de « défense », qui font, en particulier, qu’on ne voit plus QUE la « menace » qui les a déclenchés.
Mais, de nos jours ces « psychiques » de Saint Bernard, constituent la vaste majorité de la population terrestre, et si je veux continuer à aider les rares autres à identifier leurs conceptions erronées, il va falloir que j’en prenne mon parti, et que j’admette sereinement que des gens me trouvent agressif, voire hostile. D’autant que cette situation a été prophétisée par Saint Jean dans son Apocalypse (3:14, il y a pas pis, c’est la dernière Église !) : nous sommes en ce moment dans ce qu’il appelle l’Église de Laodicée, caractérisée par sa tiédeur… que le Ciel vomit ! D’où notre hypocrisie sociale, notre habitude de cacher notre hostilité : il ne faut pas faire de peine, pas choquer, et avoir idéalement la non-violence du bouddhisme, quitte à laisser nos contemporains continuer à couler dans la niaiserie, comme un migrant dans la Méditerranée, pendant que Daesh nous montre tout de même que la violence n’exclut pas la bêtise, même s’il est dit d’autre part que « Le Royaume des Cieux appartient aux violents », ce qui ne pose que le problème éternel du discernement.
Quoi qu’il en soit, comme je n’ai aucun moyen de choisir mon public, et que je sais n’avoir aucune intention de mépriser des gens, surtout dont je sais qu’ils se sont fait avoir… mais plutôt d’essayer de les aider, je ne compte pas changer de modus operandi ! Sinon je n’ai plus qu’à tout arrêter… Tout en sachant parfaitement que je ne pourrais aider personne malgré lui, puisque je connais assez bien aussi les méthodes de manipulation, pour ne pas m’en servir !
S’il doit s’agir ici de spiritualité, le mieux, c’est d’oublier tout ce que vous avez lu sur le sujet, de quelque source que ça vienne, parce que je vous propose une approche complètement expérimentale ET À VOTRE PORTÉE sans avoir besoin d’un gourou ni d’un mentor car je ne suis ni l’un ni l’autre, autrement dit : redevenez comme des nouveau-nés (et même les psychiques devraient le pouvoir…), si cet encouragement vous rappelle quelque chose… qui ne vous fait pas non plus pousser de boutons ! Et vous allez enfin comprendre tout seul !!!
Ayant prévenu que l’esprit peut se cacher dans les façons d’en parler, je ne compte pas me priver de faire de l’humour ou de l’ironie si l’occasion se présente.
Comme la conscience est ce que nous sommes… je ne vais pas perdre mon temps à essayer d’en donner une définition qui risque de nous embarquer dans de l’ésotérisme de brasserie, même si c’étaient les lieux de rencontre des alchimistes, au bon vieux temps…
Pour notre première expérience, je vais vous demander de fermer vos jolis yeux… MAIS PAS TOUT DE SUITE ! Lisez au moins jusqu’à la fin du paragraphe suivant pour savoir en quoi ça consiste !…
Donc, les yeux fermés, vous ne devriez voir qu’un espace plus ou moins sombre en fonction de la lumière ambiante qui filtre à travers vos paupières. Et rien d’autre que cet espace ! Essayez alors de localiser d’où vous « voyez » l’espace en question. Si vous n’y arrivez pas, « fabriquez »-vous (imaginez) une petite lumière et faites la tourner autour de vous. Si vous n’arrivez pas à la voir derrière vous, faites la simplement bouger de droite à gauche (ou le contraire…) et de haut en bas (ou le contraire…), et là, vous devriez pouvoir déterminer d’où vous la voyez. Cette localisation de votre « point de vue » est la totalité de l’expérience en question, vous pouvez rouvrir vos yeux !
Re-bonjour !
Ce « point de vue », est un « point géométrique dans l’espace de l’univers », pas une « opinion » qui impliquerait un déluge de pensées ratiocinantes qu’un nouveau-né n’aurait pas… En attendant, on va débriefer !
Avec les yeux fermés, vous étiez conscient d’au moins deux choses : que vous étiez conscient de l’être (conscient)… et qu’il y avait du « quelque chose de noir » autour de « vous » ! Et même d’une troisième : que votre conscience de l’espace noir se faisait à partir d’un point que vous auriez dû réussir à localiser. Habituellement, ce « point » de vue se trouve entre les yeux à quelques centimètres derrière la racine du nez. Mais une autre chose encore aurait dû vous interpeller : vous n’avez pas fait d’objection à regarder à droite, à gauche, en haut, en bas et même derrière « vous ». Or, les yeux ouverts il faut tourner la tête pour voir derrière soi ! Donc vous SAVIEZ que ce « point » d’où vous aviez conscience était VOUS !
La « conscience d’être conscient », ou la « conscience du JE », est ce que le sanscrit appelle ahankara. Je vous avais dit d’oublier tout ce que vous saviez et voilà que je vous ramène ma science (balbutiante) du sanscrit ! Alors ne m’accusez pas de l’hypocrisie de Descartes, quand il dit qu’il fait table rase de tout ce qu’il connaît, sans s’apercevoir qu’il n’a pas oublié comment raconter des histoires.
Depuis que je vous ai dit de tout oublier, vous n’avez pas non plus oublié que vous saviez lire, et je ne vous traite pas de tricheur pour autant, parce que c’est moi qui ai triché en étant sûr que vous sauriez encore lire, ce qui m’a encouragé à continuer d’écrire.
Mais avant de vous sortir « ahankara » de mon chapeau, je m’étais contenté de parler en long et en large de « conscience » un mot français –venant du latin en fait– qui peut nous en apprendre au moins autant, en conformité avec notre expérience. Ce mot est formé du préfixe « con- » et du mot « science ». En latin, « con- » signifie « avec » et « science » vient de scio, scinder… ce qui traduit quelque chose d’un peu différent de la « conscience du JE » de ahankara !
Notre mot français indique que la conscience aurait la capacité de « réunir ce qui est séparé » ! (Francs-Maçons s’abstenir !). Or c’est bien ce que nous avons expérimenté : cet espace, ou le point lumineux, si vous avez dû le fabriquer, était bien « autour » de nous à une certaine « distance » et pourtant nous en étions con-scient !
Mais si vous regardez encore plus finement, votre « conscience du JE » vous amène à considérer ce JE comme si vous le voyiez distinct de vous. Et vous vous « réunissez » avec votre JE en en « prenant » conscience !
Soit dit en passant, c’est peut-être l’évidence de la futilité de la querelle interminable au sujet de la « subjectivité » et de l’« objectivité » !!!
Encore un élément à remarquer : vous avez eu conscience d’un espace tridimensionnel à partir d’un unique point, alors que vous savez probablement que c’est grâce à nos deux yeux que nous voyons en relief, ou en 3D, comme on dit aujourd’hui. Et que pour donner une impression de profondeur à une photo, un dessin ou un film, il faut deux images et une astuce pour que chaque œil en voie une.
À une époque lointaine, le journal de Spirou publiait des « images en relief » sous forme de deux dessins légèrement différents, qu’il fallait regarder en mettant une carte postale de profil en face du nez et entre le nez et les images pour que chaque œil voit la sienne… et on « les » voyait en relief. Aujourd’hui on a des lunettes qui clignotent au rythme des projections d’images droites et gauche sur l’écran de nos télés, ce qui triche en se servant de notre « persistance » rétinienne (la lenteur de l’influx nerveux…), et on a aussi eu des lunettes avec des verres polarisants dans des directions perpendiculaires pour séparer les deux images simultanées… et plein d’autres gadgets, toujours basés sur DEUX « points » de vue, toujours au sens géométrique, et pas au sens d’opinions.
Mais souvenez-vous, l’unique point de vue de votre conscience ne vous empêche pas de rêver en relief ou de voir aussi vos souvenirs en relief. On verra bientôt pourquoi notre point de vue habituel est situé derrière la racine du nez.
En pratique, tant que vous ne dormez pas d’un sommeil profond, votre conscience est à l’affût de tout ce qui semble l’entourer, vos pensées ou leurs images, et, si vos yeux sont ouverts, des images qu’ils vous envoient de leur environnement, c’est-à-dire celui de votre corps.
D’accord, j’enfonce des portes ouvertes, mais j’ai rencontré bien peu de gens qui avaient perdu la longue demi-seconde nécessaire pour remarquer tout ça.
Puisqu’on en est à parler de vision binoculaire, vérifiez-la rapidement en mettant un de vos index à 10 cm en face d’un de vos yeux. Fermez un œil, puis l’autre, et remarquez la différence considérable entre les deux images. Pourtant avec les deux yeux ouverts, il n’y a plus qu’une image (à moins que vous ne bénéficiiez d’un strabisme, un bénéfice qui n’est qu’une façon de parler…) ! Si votre index est trop près de votre visage, les deux images vont avoir du mal à se mettre d’accord, alors éloignez-le un peu jusqu’à ce que ça se stabilise…
Bon, vous savez que chaque œil fonctionne un peu à la façon d’une caméra : il reçoit de la lumière, la focalise sur sa rétine, et la transforme grâce à un chapelet de réactions chimiques en courant électrique, véhiculé à son tour par le nerf optique jusqu’à une usine de neurones, où on imagine que se fabrique mystérieusement l’image résultante, dont notre conscience va être le spectateur, en ayant l’impression qu’elle est en relief, et qu’elle peut se « mémoriser » non moins mystérieusement.
Autrement dit, on peut avoir une « conscience directe », ou utiliser des intermédiaires de perception, physiques par exemple, apparemment conçus pour nous faire expérimenter l’environnement de notre corps.
Car il n’y a pas que les yeux qui nous informent sur notre environnement spatial, il y a aussi nos DEUX oreilles. Avec des pavillons biscornus qui colorent les sons en fonction de la direction d’où ils proviennent. Donc notre perception sonore n’est pas seulement stéréophonique (gauche-droite) à cause de nos deux « micros », mais aussi holophonique (tout autour !) à cause de leurs « filtres » en cartilage, qui nous permettent de savoir qu’un bruit vient de derrière, de dessus ou d’ailleurs. Mais vous pouvez aussi, au lieu de « fabriquer » une lumière les yeux fermés, « fabriquer » un bruit et le faire tourner « autour » de « vous ».
La « conscience directe » n’utilise pas de systèmes complexes de perception et la confusion entre « perception » et « conscience » (l’âme et l’esprit) est l’une des plus répandues depuis plus de 20 siècles. Parce que quand vous avez pris conscience de JE vous n’avez pas seulement su qu’il y avait quelque chose là, vous avez aussi su CE que c’était ! Un œil ne sait pas ce qu’il perçoit, mais vous le savez, (vous : en tant qu’esprit), à partir de ce que l’œil vous transmet ! Pensez-vous vraiment que vos yeux comprennent ce que vous êtes en train de lire ? Ils n’en savent pas plus que ce que pourrait en savoir un appareil photo ou un scanneur de documents !
Ce qui est perçu c’est une manifestation de l’énergie ou de l’information, et CE que c’est, et qui n’est compris QUE par la conscience (donc vous), c’est le sens de cette information. Et cherchez bien, il n’y a que des consciences humaines qui comprennent, et d’ailleurs « com-prendre », « prendre avec », semble bien être la caractéristique de base de la conscience (vous, à nouveau) qui réunit pour être « con-scient », de « savoir avec » !
Les systèmes mécaniques ou électroniques des robots ne sont que des empilages d’outils de perception, c’est le logiciel qu’ils utilisent qui leur (nous) donnent une illusion de compréhension, quand on peut constater la manifestation du résultat sur un « organe de sortie » (écran ou imprimante). Mais s’il leur arrive quelque chose que le programmeur n’avait pas envisagé, vous aurez la démonstration qu’ils ne savent pas quoi en faire, qu’ils ne comprennent finalement rien QUE ce qu’on leur a « appris » !
On reviendra sur ces nuances entre « apprendre » et « comprendre »

lundi 22 août 2016

Le Mensonge Dans Lequel Nous Vivons (The Lie We Live - En Français)









Fascinante
vidéo qui enfonce une multitude de portes ouvertes, donne bien quelques idées
sur des buts éventuels MAIS AUCUNE INDICATION PRATIQUE SUR LA FAÇON D’ARRÊTER
TOUT ÇA !
Elle
indique bien que le problème n’est pas le fric, mais la SOIF DE POUVOIR. Ça
fait 25 siècles que ça dure et une vidéo de 10 minutes va inverser tous les
dégâts miraculeusement ?
En
plus, quand elle dit qu’il n’y a  pas de
fatalité, pourquoi CETTE SOIF DE POUVOIR A-T-ELLE ÉTÉ PROPHÉTISÉE IL Y A 10.000
ANS ? ET QUE RIEN NE SEMBLE POUVOIR LA FREINER !
Aujourd’hui
c’est plus de 7 milliards d’individus qui devraient se réveiller et qui
regardent leurs écrans, passionnés de découvrir ce qu’ils auraient dû savoir
depuis longtemps !
Trouvez
des suggestions de moyens sur jean-poncet.com et rejoignez moi.
Ce
sujet ne doit pas se limiter à être UNE SOURCE D’INDIGNATION ! C’est beau
les émotions mais ça ne sert qu’à FAIRE GAGNER DU POGNON AUX JOUEURS DE
FOOT ! IL FAUT AGIR ! ET VITE ! La video nous parle de 80
ans : Quels optimistes !

jeudi 16 juin 2016

L’Occident malade de l’Allopathie !



L’Occident malade de l’Allopathie !
Maladie contagieuse qui s’est étendue à toute la planète ! Ce post a été inspiré par un article du numéro 103 du magazine Nexus sur le sur-diagnostic de la Maladie d’Alzheimer. Il reprend certains éléments du post que j’ai consacré à ce numéro !
L’allopathie n’est pas qu’un système thérapeutique, c’est une façon de penser psychotique qui a provoqué bien des dégâts et des décès…
Il faut remonter à Aristote et à sa manie des catégories. On prend un paquet de trucs un peu hétéroclites, et on en fait des sous-paquets, généralement arbitraires, auxquels on donne des noms !
En médecine, ça s’applique en faisant des listes de symptômes réunis dans des assemblages mûrement réfléchis (ou pas), et on leur donne un nom de maladie. En fonction de quoi le médecin va « soigner des MALADIES » (en fait combattre les « maladies » qu’il vient d’inventer !) alors que TOUS LES AUTRES systèmes thérapeutiques (hippocratique, ayurvédique, traditionnel chinois, spagyrie, homéopathie, dianétique, anthroposophie, etc.) vont soigner des MALADES…
Si en consultant des textes de ces pratiques vous tombez sur des noms de maladie ou d’organes, vous saurez qu’ils ont été écrits par des Occidentaux ou des débris intoxiqués par des Occidentaux. Car la psychose allopathique touche aussi le besoin de considérer les organes comme s’ils étaient indépendants, un peu comme les morceaux de viande chez le boucher, sauf qu’alors ils ne sont plus très vivants ! Un allopathe inspiré (René Leriche) a même déclaré que « La santé c’est le silence des organes ! ». La mort aussi, mais il paraît que cette citation a été amputée… l’original serait : « La santé c’est la vie dans le silence des organes » ! J’ai du mal à voir en quoi c’est plus intelligent ! Comme si un organe vivant était silencieux !!! À moins que ce soit le médecin qui soit sourd !
Mais les catégories aristotéliciennes ne sont que des vues de l’esprit comme l’illustre le prodigieux ornithorynque ! C’est un oiseau puisqu’il a un bec de canard et qu’il pond des œufs, c’est aussi un mammifère puisqu’il a des poils, et qu’il donne du lait à ses petits, et c’est un farceur puisqu’il pèche les yeux fermés en « regardant » avec son bec ! Et c’est un poison puisqu’il est toxique !
Même dans les cas où on pourrait penser avoir un VRAI critère de regroupement, comme avec un classement alphabétique des auteurs dans une bibliothèque, ça ne marche pas. Quand Mademoiselle Atchoum devient Madame Zombi, où classe-t-on ses bouquins ? Et quand un livre est collégial, quel est l’auteur dont le nom va servir au classement ?
Ce n’est que depuis les moteurs de recherche de l’informatique qu’on se fiche de classer les bouquins et de la façon dont les moteurs se débrouillent, en utilisant, d’ailleurs, plutôt des algorithmes et des logiques « floues », que des classements.
J’aime rappeler que Korzybski pensait avoir « démontré » que les            maladies étaient des abstractions et que ce mot ne recouvrait rien de palpable, alors que le mot « malade » décrivait parfaitement l’état de santé, pas idéal, de l’individu concerné. Or ce dont on se souvient de ce Comte, c’est que « La carte n’est pas le territoire ! », ce dont tout le monde se fout… sauf les pilotes qui volent « à vue » et qui savent qu’il vaut mieux se baser sur ce qu’ils voient de la campagne pour identifier les dessins de leurs cartes géographiques, que l’inverse.
Mais le message principal et complètement loupé de notre Alfred, c’est qu’il est primordial d’avoir la « CONSCIENCE D’ABSTRAIRE ». Sauf qu’il aurait dû examiner un peu plus attentivement que le simple fait de donner un nom à une chose est déjà une abstraction et c’est surtout de celle-là qu’il aurait dû s’occuper pour nous rendre service. Au lieu de ça, il faisait remarquer qu’on ne prend pas « LE train », mais « UN train » ! Et ses émules, praticiens de sa Sémantique Générale, en sont réduits à des jeux de mots qui ne fascinent qu’eux ! Comme par exemple quand ils font remarquer à un vétéran de la Grande Guerre qui tient à ce que les : « Couleurs de la France soient Bleu, Blanc et Rouge », que ce n’est pas le cas « vues d’avion » ! Jouer sur l’ambiguïté du contexte, qu’on n’indique pas, est pitoyablement puéril et permet à ceux à qui on veut montrer qu’ils sont cons, d’être persuadés que c’est le Sémanticien qui devrait arrêter ses pratiques alimentaires toxiques…
Allopathie, la recherche de la petite bête !
Un gros coup de pouce a été donné à Aristote par l’allopathe René Descartes avec sa suggestion que la « big picture » est trop compliquée et doit s’étudier en en étudiant ses « composants » (ce qui suppose qu’il peut y en avoir, comme si un organisme était comparable à une pendule pleine d’engrenages démontables !). En pratique si vous voulez étudier quelque chose commencez par la démonter (c’est-à-dire la détruire !) et examinez les débris ! Quelle méthode géniale !! Tuez le malade et l’autopsie le guérira : la preuve il ne se plaint plus…
Et quand quelqu’un est malade, il arrive que l’on trouve des bricoles dans son corps, bactéries, virus ou mycéliums. Et l’allopathe jubile : il va pouvoir s’occuper de combattre ces enquiquineurs et ne plus avoir à s’occuper du malade proprement dit.
On vous a appris à l’école que les globules blancs se nourrissaient des bactéries et autres microbes ! C’est parfaitement faux. Ils SONT LA FORME SOUS LAQUELLE ON RETROUVE LES BACTÉRIES dans un milieu au pH (acidité/alcalinité) à 7.2 et au rH2 (oxydation) vers 28, correspondant à un sang humain en bonne santé, comme l’ont vérifié Louis-Claude Vincent et quelques autres. Mais les allopathes chargés de vous bourrer le crâne ne vont pas vous expliquer qu’il suffit de ramener les coordonnées du sang aux valeurs normales pour se débarrasser des ennemis qu’ils croient devoir combattre. Autrement dit ce qu’ils appellent la phagocytose des globules blancs est en fait une cytogenèse.
En fait, que l’on parle de « bourrage de crâne » ou de « lavage de cerveau », on est en train d’utiliser un vocabulaire allopathique ! Il vaudrait mieux parler de bourrage du mental avec des déchets putrides, parce que le cerveau n’a pas grand chose à y voir ! Et si c’était le mental qui était lavé, nous serions en excellente santé, pas seulement psychologique, mais spirituelle et physique, ce qui n’est pas souvent observable. Les méthodes thérapeutiques évoquées plus haut savent qu’un corps humain vivant est L’APPARENCE D’UNE COMBINAISON d’un corps, d’une âme (le mental) et d’un esprit. Mais leurs praticiens se fichent de ce genre de détails, puisqu’ils savent, qu’avec leurs pratiques, ils s’occupent de tout à la fois ! Nous on a des toubibs pour le corps, des psys pour l’âme, et des curés et des politiciens pour le reste…
La psychose allopathique a aussi sévi en psychologie ! Où on va encore y chercher des « maladies » ! Alors laissez tomber les « complexes », « névroses », « psychoses » (y compris l’allopathie qui n’est finalement qu’un mot de plus…) : Si vous vous mettez entre les mains d’un psychologue ou d’un psychanalyste, une fois transformé en légume apathique, vous vous croirez probablement guéri puisque vous aurez atteint ce fameux « silence des organes » (ceux de votre âme), et c’est vrai que vous n’aurez plus de problème… autre que de retrouver votre vie… Un mort aussi ne souffre plus !
Mais on ne peut pas parler d’allopathie, pas plus en tant que doctrine thérapeutique qu’en tant qu’état mental pathologique, sans évoquer cet autre idole moderne et escroc allopathique : Louis Pasteur ! Comme si c’était nécessaire pour un allopathe, à l’ouest par nature, d’en rajouter, il a passé sa vie à tricher avec ses expériences et à plagier ses confrères, comme Antoine Béchamp. Sur son lit de mort, Louis aurait avoué, « C’est Béchamp qui a raison, le microbe n’est rien : c’est le terrain qui est tout ! » En attendant les allopathes de son époque ne pouvaient pas comprendre les travaux de Béchamp, et grâce aux allopathes diffuseurs des lycées et collèges, on est tous atteints d’allopathie.
Regardez ce que je vous montre : vous ne me verrez plus !
C’est l’histoire du sage qui montre la lune et de l’idiot qui regarde son doigt, mais à l’envers : si votre « sage » est un allopathe, ce qu’il vous montre est pour vous distraire ! Dis-traire, c’est « tirer hors de la voie » : dérouter… Voilà pourquoi ils sont si forts et si appétissants !
Mais au delà des aspects sémantiques qui montrent l’inanité des classifications, l’allopathie a un inconvénient bien plus grave, et qui la « sauve » bizarrement ! Elle se polarise sur ce qui ne marche pas pour lui donner des noms d’oiseaux.
Résumé
Allo ! Pathie ? (sans laisser d’adresse) Une tournure d’esprits pour malades, à utiliser sans modération, pour généraliser les catastrophes ; ce post est un dispositif médical ! On commence par les dégâts en physiologie et en psychologie…
Une capacité humaine qui ne date pas d’hier…
Une pratique qui remonte à Adam : ce dernier donnait des noms pour faire exister les choses !
Donc c’est génétique : si nous inventons le mot « grippe », la grippe existe. Le mot « cancer », et le cancer existe ! Le mot « démocratie », et la démocratie essaie d’exister ! Le mot « égalité » et les mecs aussi pondent les gosses !! Le mot « liberté » et tout le monde l’attend d’un gouvernement, puisque la liberté existe : on peut en parler… Le fait qu’on ne voie pas que le job d’un gouvernement est précisément D’ÉTABLIR LES LIMITES DE NOS LIBERTÉS (donc de nous garantir de la bousiller) pour nous permettre de vivre en société, ne vient que de ce que nous avons oublié que le mot « liberté » n’était qu’une abstraction, et qu’il aurait fallu en examiner le contexte !
En tenant compte de ce que tous les mots sont des abstractions, passez en revue tous les termes du vocabulaire politique et voyez comment vous vous êtes fait manipuler.
Même chose avec le vocabulaire médical, puis scientifique, philosophique, puis même religieux.
Que vous reste-t-il ? D’avoir compris que les mots vous manipulent quelque soit le sujet
Plus précisément qu’ils sont les outils de base et indispensables des manipulateurs (dont l’arsenal s’est complété depuis de l’illustration des livres scolaires prônée par le Protocole des Sages de Sion, réputé être une arnaque, mais dont toutes les « prévisions » se sont réalisées !) Et depuis l’image s’est animée, et on a des jeux vidéos pour garantir la diffusion de l’allopathie !
Revenons au fait de vous polariser sur les maladies improbables plutôt que de VISER LA SANTÉ ! Autrement dit de vous centrer sur les détails de ce qui ne marche pas plutôt que de viser le but que vous voulez obtenir ?
Et c’est comme ça que l’allopathie peut poursuivre sa course dévastatrice : l’arbre cache la forêt ! Le gros détail qui ne va pas du tout, C’EST L’ALLOPATHIE ELLE-MÊME, ce dont vous ne vous apercevrez jamais puisqu’on vous dit de regarder ailleurs.
Allopathie et racisme !
Aucun rapport ? Ben si ! Ce n’est pas la bonne femme en face de vous qui est stupide, c’est parce qu’elle ressemble à la catégorie des manouches, que vous allez craindre pour votre sac à main. Donc vous ne JUGEZ pas celle qui vous fait face (ce qui serait très vilain), vous SAVEZ que ce n’est pas de sa faute si elle est tarée !
Souvenez-vous, –si vous êtes assez vieux pour ça– de l’époque des blagues Belges ou des rigolades aux frais des « Blondes ». Tous les Belges ne sont pas nécessairement cons au point de tailler des pipes au Manneken-Pis, ils ne boivent que de la bière… c’est tout aussi connu ! Et toutes les blondes ne sont pas forcément des godiches ahuries, enfin je veux dire que si elles sont ahuries elles ne sont pas forcément des godiches !
Vous voyez comment ça marche !?
Pour mettre une blonde dans la catégorie des blondes, c’est facile, à moins que vous soyez daltonien. Pour déterminer ce qui vous permet d’étiqueter une manouche, c’est beaucoup moins précis.
Et regardez cette catégorie bénie : les Sémites. C’est d’autant moins facile d’être sûr qu’un mec est juif (s’il n’a pas mis sa kippa !) que depuis le Moyen Âge la plupart des juifs sont des caucasiens descendants des Khazars et rarement sémites, et l’antisémitisme qu’on brandit comme une marque de honte, est surtout une évidence d’imbécillité… Il faudrait en fait parler d’anti-judaïsme, une caractéristique bien plus délicate à repérer, sauf à guetter à la sortie des synagogues… Mais ce serait un jugement religieux, très vilain aussi, alors que l’antisémitisme vise une race dont les nazis ont montré que c’était pas bien de vouloir s’en débarrasser. Autrement dit depuis quelques siècles, un antisémite est un antiarabe, ce qu’à Dieu ne plaise !
Combien de victimes le racisme de l’allopathie a-t-il fait ?
Allopathie et politique !
Alors là, c’est l’extase !
Pour un mec frappé d’allopathie, il faut trouver des ennemis, quitte à les fabriquer. Pour le manipulateur de base, c’est facile de faire croire aux nombreux pauvres que les quelques riches sont à tuer. D’autant qu’étant le plus souvent sans le sou eux-mêmes, puisqu’ils ne savent rien foutre d’autre que manipuler et que c’est difficile à vendre et à faire des sous avec ce genre de « produit », ils ne risquent pas de subir la vindicte des masses laborieuses, dont ils ne se montrent pas les ennemis… mais leur font croire qu’ils sont leurs protecteurs !
L’idéologie de gauche semble être née de la généralisation des mauvaises pratiques de quelques seigneurs ou patrons pour vendre aux pauvres la nécessité de les protéger contre ces salauds.
Je ne conteste pas que certains abusent de leur pouvoir ou de leur autorité, mais j’ai aussi connu un certain nombre de patrons adorés par leurs employés. Des petits patrons, généralement, qui géraient leur affaire en bon père de famille ! Et j’ai aussi rencontré pas mal d’employés tricheurs. Or, a-t-on besoin de présenter l’autorité comme une maladie ? Ou devrait-on plutôt viser l’harmonieuse efficacité des groupes humains qui s’occupent d’accomplir une tâche commune ?
Évidemment ce ne sont pas les gens qui se proclament de gauche qui vont se souvenir que « Toute maison divisée contre elle-même va périr ! » Et donc que la dernière chose à faire c’est d’opposer les patrons et les employés et d’attiser leurs différents éventuels. Ou de faire mousser n’importe quelle opposition d’ailleurs. Comme avec le racisme…
C’est en train de rentrer dans les mœurs, grâce au projet de droit du travail d’El Khomry : le petit peuple de gauche interviewé à la télé s’aperçoit que l’idéologie à laquelle ils ont cru et qu’ils suivent depuis quelques siècles, quitte à se battre et à mourir pour elle, est une machine à fabriquer la pauvreté ! Sauf que l’allopathie médicale est remboursée par la sécu, alors que l’allopathie politique, elle, est pour votre tronche !
Signe des temps ? Des manifestants ont placardés des jeux de mots sur le nom de la sinistre du travail en disant que « Elle connerie, il faut qu’elle Valls ! » ? Le respect se perd autour de Hollande… Étonnant, non ?
Cette histoire de sécu aussi est intéressante à propos de chercher ce qui cloche… Ce n’est pas le fait que vous soyez malade qui pose problème, c’est le fait que ça puisse vous coûter des sous !
Allopathie : pour que les agriculteurs soient bien élevés !
Donc on va encourager les paysans à devenir riches en fabricant de la bouffe toxique puisque de toute façon le malade ne paie plus rien (enfin… heureusement il y a les mutuelles…), et l’amusant, c’est qu’en parallèle avec les larmes qu’on nous a fait verser à propos du Salon de l’Agriculture qui nous montrait des paysans : « Qui nous nourrissent, alors qu’ils meurent », nous avons appris que ceux qui s’en sortaient était ceux qui s’étaient mis au « bio », c’est-à-dire qu’ils avaient enfin compris qu’avant de devenir riches il leur fallait nourrir la population pour en garantir la santé. Il y a 50 piges, quand on « bouffait bio » on passait pour des cons rétrogrades auprès des crétins qui préféraient fièrement s’empoisonner puisque la sécu payait tout (et à l’époque il aurait été mal vu de demander à un fumeur d’aller s’intoxiquer dehors tout seul), et les agriculteurs qui se sont mis au bio à ce moment-là ont été ridiculisés par leurs confrères, et jusqu’à maintenant en tout cas…
En visant la bonne santé plutôt que les « risques » de famine par sous production, on aurait pu éviter de bouffer des poisons, car c’était déjà possible de faire du bio, plutôt que de croire augmenter la production (et le revenu) grâce aux engrais et à leurs copains (pesticides et insecticides, encore des trucs pour tuer les ennemis des allopathes), non seulement autorisés, mais encouragés par le gouvernement, forcément « génial », puisque démocratique.
À l’époque, et malgré quelques voix discordantes qui annonçaient l’empoisonnement, non seulement des consommateurs, mais aussi des sols dont on va hériter pendant des années encore… on s’est bien gardé de signaler aux agriculteurs qu’ils feraient aussi partie des victimes, puisqu’ils connaissaient tellement mal leur métier qu’ils ne le voyaient pas eux-mêmes !
La culture aussi (pas seulement des histoires de plantes) est victime de l’allopathie !
Aujourd’hui les rendements du bio valent ceux de la chimie mais les sols sont agonisants et les famines redoutées risquent bien de survenir grâce aux solutions allopathiques qui ont explosé avec Justus von Liebig. Les nouvelles pratiques qui utilisent des ensoleillements, des climats et des arrosages artificiels, contrôlés et optimisés, mettent un point d’honneur à faire dans le bio et le renouvelable, on leur devra peut-être notre survie si les assassins du chimique ne leur mettent pas trop de bâtons dans les roues ! Voyez les deux gars d’Agricool qui fait pousser des fraises dans un container de 24 m2 en bas de chez vous, l’équivalent d’un demi-hectare de culture ordinaire, et toute l’année, et elles sont bien plus fraîches que les fraises récoltées blanches et mûries pendant le transport !!! Et les bourdons pollinisateurs sont leurs colocs ! Une variation de SDSC (Semis Direct Sous Couvert) ! Vous savez tout ! Le reste est sur le Web !
Mais comme on l’a vu, l’allopathie en tant qu’état morbide, remonte à Aristote, et donc les allopathes avaient déjà remarqué la nécessité d’apporter du NPK pour « fertiliser » les sols, comme le font les cadavres et les crottes d’animaux dans les forêts, mais jamais en aussi grande quantité que depuis notre chimiste ! C’est le seul bug de Agricool : il n’utilisent apparemment pas (encore) d’oligoéléments, donc on risque des carences. Mais ils viennent de débuter, ils ont le temps de remédier à tout ça compte tenu de leurs façons de réfléchir et de travailler !
Mais revenons aux entreprises. Quand une entreprise se vautre, les employés sont généralement moins bien barrés que les patrons qui ont le plus souvent des sous « à gauche » (sic) ! Donc la meilleure façon d’aider la piétaille, c’est de garantir la survie de la boîte par tous les moyens. Et sûrement pas de monter la base contre le sommet ! Ce qui n’a pas empêché des patrons de gauche de faire fortune en profitant de la niaiserie induite par le système syndicaliste. Les salauds ne sont pas tous à droite et les cons à gauche… il y a des cumulards. L’existence même des syndicats est le signe que le conflit est obligé de perdurer et que les intérêts individuels (des patrons comme des salariés ou des idéologies des syndicats) doivent primer sur les intérêts de l’entreprise. En fait ils ont été créés pour protéger les (mauvais) patrons des envies d’assassinats de leurs salariés, en faisant croire à ces derniers que c’était pour les protéger des exactions patronales !!! Tordu, mais futé !
Combien de vies détruites grâce à l’allopathie politique ?
Allopathie : les « droits » de la gauche sont assez maladroits…
Terminons par un autre résultat de cette allopathie : l’insistance sur les droits et le silence sur les devoirs. Les droits doivent forcément être les détails menacés dans la vision borgne d’un allopathe, et il faut donc les défendre ! Ne serait-ce que par « principe de précaution » (encore un fruit de la psychose allopathique). En attendant, ce sont les devoirs accomplis qui sont productifs ! Donc c’est plutôt sur eux qu’il aurait fallu se concentrer.
Dire qu’il y en a encore qui s’imaginent que la France est un phare pour le globe terrestre. Souvenez-vous de l’allure fanfaronesque de Hollande quand il visitait les pays lors de son tour du monde… La plupart des Américains savaient qu’ils passaient pour des crétins à l’époque du fils Bush, mais nous, on a juste le droit de pleurnicher devant les pubs de TF1 qui nous invite à « partager les ondes positives » pour « arrêter d’avoir honte d’être Français ».
Eh bien cette incitation au « partage » me fait encore plus honte, non seulement parce que le « partage » est le mot-clé de Lucifer pour notre temps, vous savez bien, celui qui éclaire les allopathes… Mais aussi parce que la notion « new age » d’« ondes positives » me fait penser à une nouvelle manipulation avec son vocabulaire pseudo-scientifique ! Rappelez-vous que je suis conscient que les mots sont des abstractions à décoder…
Moins amusant : l’allopathie a réussi à faire identifier travail et esclavage chez les jeunes…
Les manifs d’étudiants contre le projet de droit du travail ont montré des interviews où les étudiants imaginent que le travail est globalement nocif ! Il faut dire que depuis que la gauche en donne une image effrayante en réduisant les durées hebdomadaires et l’âge de la retraite, et en les présentant comme des « acquis sociaux », ils ont eu largement le temps de ne pas regarder à quoi ça correspond. D’autant que les conditions de travail ne sont appétissantes que pour les sportifs de haut niveau dont on ne voit que les salaires hallucinants, en oubliant qu’il a tout de même fallu qu’ils trottent pour en arriver là… Mais ce n’est sûrement pas la réduction des temps de travail qui va garantir la pérennité des entreprises, qui vont donc produire moins instantanément, non plus que le paiement des retraites d’une société qui vieillit aussi vite !
Quoi qu’il en soit, si on a besoin d’un truc, il va bien falloir que quelqu’un le fabrique ! Et la taille d’un smartphone comparée à celle des premiers ordinateurs qui avaient besoin d’immeubles entiers traduit assez mal le boulot qu’il a fallu faire pour en arriver là ! Et le travail n’est pas qu’une question de fric. C’est une question de production de choses plus ou moins utiles, et des tas de tribus primitives qui n’utilisent pas d’argent sont malgré tout obligées de travailler, ne serait-ce que pour pécher, chasser ou cultiver.
En plus la gauche est maintenant accusée de proposer de travailler plus pour gagner moins, une maladresse qui ne fait qu’enfoncer le clou…
Alors en dégoûtant les jeunes du boulot, la gauche aura enfin gagné et l’humanité aura tout perdu. L’allopathie née avec Aristote aura mis 25 siècles à se généraliser, mais c’est peut-être une victoire à la Pyrrhus : tous les ennemis sont morts, mais c’était nous le champ de bataille.
Le gouvernement actuel est un exemple caricatural d’allopathes avec des mecs et des gonzesses incapables et qui ne le savent même pas ! Même mis devant les évidences de leurs âneries. Mais ce n’est pas parce que c’est paroxystique que les précédents étaient mieux, et on peut remonter fort loin !
L’humanité a dérapé depuis le 5ème siècle avant J.-C., et si des envoyés divins comme Jésus et Mahomet, qui nous ont visités depuis, n’ont pas réussi à corriger la trajectoire, c’est probablement irréversible : on y tient à notre connerie ! Et à ceux qui nous la fabriquent et la diffusent. Pourtant ça serait simple de comprendre que les mots nous manipulent : il ne faut même pas une dizaine de secondes pour s’en rendre compte ! Et quelques dizaines d’années pour faire le tour des dégâts. Vous vous y mettez quand vous voulez ! On est tous dans le même bateau…
Je ne m’imagine pas qu’un simple post puisse changer grand chose après des siècles de manipulation, mais comme disait la Petite Thérèse : « Je ne vous dis pas ça pour vous convaincre, mais parce que j’avais à vous le dire ! »
D’autant que Salomon (4 siècles avant Aristote, et 9 avant le Christ) l’avait déjà écrit pour les Occidentaux dans son Livre de la Sagesse (un sujet qui n’intéressait déjà presque plus personne) : « EXAMINEZ TOUTES CHOSES ! », que Saint Paul a repris en ajoutant «  ET TENEZ-VOUS EN À CE QUI EST VRAI ! ». Alors examinons au moins ce qui nous est suggéré ! Ex-aminer est un peu équivalent d’ex-traire ! Et que doit-on extraire de toutes choses ? Ce qui est vrai ! La Vérité qui s’y cache ! Ce qu’il faut révéler ! Or les mots ne sont que les noms des choses, et c’est les CHOSES qu’il s’agit d’examiner !
Les mots ont une signification : ils « font signe » ! Ne soyez pas l’imbécile qui regarde le doigt du sage au lieu de la lune qu’il montre. Occupez-vous de la Réalité et de sa Vérité, pas des jolis discours comme les bavardages que vous avez subi à l’école, dans les bouquins, les journaux, la propagande sous toutes ses formes. Ne laissez plus les mots vous trimbaler, occupez-vous de ce qu’ils veulent dire !
À une époque je faisais étudier les mots que les gens ne comprenaient pas ou mal. Mon pire client n’était pas un débile léger mais un agrégé de philo ! Je n’y croyais pas, bien que j’aie lu des textes qui laissaient à penser que la longueur des études était une bonne indication de la profondeur des dégâts ! Mais c’était mon premier agrégé : je manquais d’expérience…Il a passé trois soirées (9 heures en tout !) à hurler, à pleurer et à taper du pied contre les murs en regardant une page blanche scotchée sur un mur, avant de pouvoir suivre le processus habituel que je faisais faire aux étudiants et élèves qui redoublaient ou triplaient leurs classes, et qui se retrouvaient premiers dans toutes les matières au trimestre suivant ! Systématiquement ! À la sortie de son « cours », mon agrégé a renvoyé son diplôme déchiré à son académie avec un mot explicatif : « Vous avez bousillé ma jeunesse »… !
Évitez de chercher à décrypter les mots avec des copains, on est à peu près tous dans la même mélasse et ce n’est pas des borgnes qui peuvent se guider les uns les autres. Vous devrez vous en occuper et vous en sortir tout seul !
Un exercice pour terminer en beauté : EXAMINEZ ce que veut dire le mot (ou le chiffre, ou le nombre…) UN ! Son contexte : c’est la métaphysique ! C’est donc loin d’être aussi facile que ce que vous croyez… Mais ça vous donnera une bonne idée de ce qui vous attend. En tout cas c’est un bon début : bonne chance pour vos nouvelles aventures…