vendredi 17 mars 2017

La couette, Quel pied : Conscience : mode d’emploi! N°11



Conscience : mode d’emploi! (11/22)
Une autre expérience, pour changer, peut-être ?
« La couette, Quel pied !!! »
En ce qui concerne le temps, c’est un peu différent. Parce que c’est lui qui autorise les changements, et les mouvements… avec la complicité de l’espace dont on vient de s’occuper…
Mais pour en aider la découverte, on va se servir d’une expérience pluri-quotidienne, le plus souvent, ou plutôt d’une « non-expérience » ! Quand on dort d’un sommeil profond, on a l’impression que la conscience disparaît ; ou plutôt qu’elle… avait disparue, quand on se réveille !

Or la dépendance de notre corps nous fait cadeau de la réalisation d’une continuité temporelle indépendante de notre conscience. L’esprit qui « rejaillit » au réveil est certainement le même que celui qui avait disparu puisque l’univers a continué pendant ce temps d’inconscience, à ceci près que le corps, lui comme le reste, a vieilli de quelques heures… On a beaucoup parlé du passage d’une possibilité à sa manifestation, et on vient de découvrir le passage inverse. La « possibilité de notre esprit » ne disparaît pas pendant le sommeil, puisqu’elle se manifeste à nouveau au réveil en manifestant le même esprit ! Ou un autre peut-être, mais très ressemblant… apparemment !
Autrement dit, d’un sommeil à l’autre, l’esprit (la conscience) qui n’était pas manifesté va se manifester pendant le temps de la veille et/ou celui du rêve, puis retourner à son état potentiel (de simple possibilité) à l’occasion de la prochaine période de sommeil. Est-on sûr qu’il disparaisse à la mort du corps, puisqu’il fait semblant de le faire au moins 365 fois par an ?
Cette non-expérience ouvre la voie à une nouvelle expérience : celle d’un changement, ou d’une action. Pour aller d’un sommeil à l’autre on a apparemment une séquence : rien, éveil, rien. C’est un peu pareil pour une action : rien ne bouge, ça bouge, ça ne bouge plus.
Alors trouvez une chose autour de vous, et décidez qu’elle est un mètre plus loin.
Cette « décision » n’est au fond qu’une « considération », mais c’est aussi un mensonge ! Parce que pour l’instant la chose est LÀ où elle se trouve.
Et il y aurait une vérité dans un mensonge ? Oui, c’est qu’il est VRAI-MENT FAUX !
Autrement dit, si on ne peut plus mentir, on ne peut plus rien changer ?
Bien sûr que si : il suffit que notre mensonge devienne vrai et, par exemple, que vous mettiez vraiment votre machin un mètre plus loin !
Donc une action, ou un changement, consiste à savoir ce qu’est la situation actuelle pour pouvoir la modifier, et considérer une nouvelle situation, cette considération étant accompagnée de deux autres : faire s’évanouir la situation en cours et rendre manifestée celle qu’on veut. Cette combinaison s’appelle en logique un postulat ! Si on ne peut pas changer une situation, c’est généralement qu’on ne connaît pas vraiment le point de départ de la situation actuelle ! Essayez de bouger quelque chose là où elle n’est pas !
Y repenser pour les questions de thérapie : savoir qu’on « a une grippe », c’est ne rien savoir : la grippe n’est qu’un nom donné à une fiction « considérée » par les toubibs. L’état de santé morbide a été amené par une considération, comme tout ce qui finit en résultant par une manifestation, et vous saurez où vous en êtes si vous retrouvez le postulat en question, ce qui vous permettra de changer l’état de santé qui vous ennuie. (la base des thérapies cognitives).
Ces trois états de conscience servent à la Tradition hindoue pour identifier trois « mondes » : la veille nous met en contact avec le monde physique par l’intermédiaire des organes de perception de notre corps, le rêve nous met en contact avec le monde psychique, ou animique, ou intermédiaire, par l’entremise de nos facultés de perception mentales, et le sommeil profond nous met en contact avec le monde spirituel des potentialités en nous débranchant des deux autres mondes, sans pourtant que quoi que ce soit s’arrête au point de « disparaître ».
Mais il y a un quatrième état, où l’esprit garde la conscience des deux autres mondes, et c’est en particulier celui des OBE. Et dans cet état, l’indépendance relative de l’esprit vis-à-vis du corps et de l’âme lui fait souvent découvrir une impression d’omniscience ! On a dit que l’esprit était conscient de CE sur quoi il portait son attention, de ce qu’il voulait voir ! Or s’il se pose des questions dans cet état, n’importe lesquelles, il découvre que des réponses lui fusent ! Puisqu’il veut « voir » (ou savoir), la réponse ! Et c’est suffisant !
Contrairement aux états de veille et de rêve, il est alors sûr que les réponses ne viennent ni du corps, ni du mental, puisque les deux sont « déconnectés » ! Alors, d’où viennent-elles ? Restons chez les Hindous pour trouver la réponse… Le Sankhya des Védas nous informe qu’avant de nous fabriquer (les ahankaras), Brahma avait tout d’abord produit Buddhi ! Brahma c’est l’intégralité des possibilités et de leurs manifestations, l’équivalent d’Allah pour les musulmans, en fait l’authentique Infini, pas celui des matheux ou des scientifiques.
Buddhi, c’est l’Intellect Universel ! Intellect parce qu’il permet de « lire DANS les choses » (inter-lectio), donc de les « ex-aminer », d’en « ex-traire » leur signification profonde, et Universel puisque « produit » avant nos petites individualités, et l’univers lui-même, donc sans nos limitations. Et cette signification PROFONDE n’a évidemment rien à voir avec une PERTE INDÉFINIE DANS DES DÉTAILS. Intelligence ou culture, il faut choisir ! Sans cet Intellect on est condamnés à ne connaître que des apparences superficielles. Cet Intellect est CELUI qui sait vraiment tout, et peut nous enseigner tout ce que nous avons besoin de savoir, en particulier, si quelque chose est vrai ou faux, car nous avons constaté que rien dans notre assemblage corps-âme-esprit ne nous permettait de juger la véridicité de nos considérations !
Or, défini comme ça, Buddhi ressemble beaucoup au Paraclet éternel annoncé pour la Pentecôte dans les Évangiles, Buddhi est donc l’Esprit Saint, CELUI qui SEUL peut nous rendre INTELLIGENTS, en fait : CELUI QUI NOUS REND INTELLIGENTS, aussi peu que ce soit,… et éternellement ! Car rappelons-nous que l’éternité (la condition d’être « En dehors du temps »), ne varie pas en fonction de l’instant dont on parle ! Deux et deux font quatre –éternellement– puisque deux et quatre ne sont que les noms donnés en français à notre façon de compter, donc sans tenir compte de leurs « contenus », une collection de considérations (un, deux, trois, quatre, …) et qu’on peut la compter deux par deux ou d’un seul coup par quatre. Les noms des nombres sont différents d’une langue à l’autre, mais les nombres ne sont pas leurs noms !
Si je prends mes références dans les Vedas, c’est pour faire dans l’exotisme et pour éviter de parler de la Bible qui, comme chacun sait, ne concerne que les réacs attardés. Mais Buddhi existe aussi dans les textes hébraïques : c’est la Lumière du fiat lux ! Et c’est parce qu’il se sert de cette lumière-là que notre esprit n’a pas besoin de la lumière physique et de ses lenteurs…
On a aussi vu que la méta-physique n’avait rien de mystérieux, et que l’expérience de « The Living Matrix » montrait que la compréhension spirituelle d’un esprit pouvait se traduire par des réactions sur l’ECG du corps auquel il est relié ! Et nous avons aussi évoqué les radiesthésistes. Or, eux aussi ont une impression d’omniscience, quand ils sont équipés de leur pendule (cf. le bouquin du Révérend Père Jean Jurion « La Radiesthésie : Moyen de connaissance universelle. Son apprentissage, ses possibilités, ses limites ». réédité en 2011 !)

La preuve par un délire…Conscience : mode d’emploi! N°10



Conscience : mode d’emploi! (10/22)
Faut-il être délivré des délires ? Et qu’est-ce que ça prouve ?
La preuve par un délire…
Un allumé nommé Jonathan Basile a calculé le nombre de combinaisons des 26 lettres de l’alphabet pour faire des pages aléatoires de 3200 caractères et il arrive à 10 puissance 4677 ! (Ça ne le préoccupe pas que le nombre d’atomes de l’Univers ne soit estimé qu’à 10 puissance 80)... Ce qui paraît quand même faible (un Gogol –qui a inspiré le nom d’un célèbre moteur de recherche– c’est 10 puissance 100 !).

« Tordant, Non ? »
 Et elles sont faites EN QUOI ses pages plus nombreuses que les atomes de l’univers ?
Basile n’a évidemment pas besoin de l’avoir remarqué, parce qu’en plus, ses combinaisons de 3200 caractères n’ont aucun sens. D’où sort cette valeur borniole de 3200 ? Et il n’aura jamais un nombre de cons égal à son résultat pour s’extasier sur ses idées idiotes : on n’est que 7 milliards et quelque, et il faut travailler pour Paris Match ou Slate.fr pour s’intéresser à ses délires… C’est Borges (un autre allumé, précurseur du Basile) qui serait surpris qu’on prenne ses cauchemars au sérieux. Et il a même fallu des mongoliens du journal Le Monde pour être allés interviewer Basile, le 23 décembre 2015 !!!
C’est d’autant plus grotesque que le dénommé Jorge Luis Borges avait déjà déliré sur le sujet en considérant des livres de 410 pages (?) contenant 40 lignes de texte de 80 caractères chacune, choisis parmi 29 signes (26 lettres + espace, virgule, point). Borges n’utilise aucune autre ponctuation (;:!?’»«-_%...) ni les différences majuscules/minuscules, ni les lettres accentuées, ni les chiffres dont il se sert pourtant pour publier ses calculs qui, donc, n’existeront pas dans sa « bibliothèque de Babel » ! Et il arrive à 29 puissance 1.312.000 bouquins, soit un nombre de 2 millions de chiffres, bien plus que l’évaluation idiote (et timide !) de Basile !
L’article du Monde gaspille ensuite les deux neurones que Sarko leur a prêtés, et son papier, pour essayer de donner une idée de ce qui est nécessaire pour imprimer un tel nombre, et pour caser sa bibliothèque, en remarquant que l’univers ne serait probablement pas assez grand, basé sur sa taille présumée à l’heure actuelle !
Félicitations à l’auteur de l’article, Gary Dagorn, pour être aussi hypnotisé par les chiffres sans s’être aperçu que, aussi grand que soit un nombre N, le nombre N puissance N, l’est encore bien plus. Cela n’a aucune raison de s’arrêter ni de donner des raisons de s’extasier bêtement sur le fait qu’on puisse compter indéfiniment, sans pouvoir arriver à ce que les matheux appellent l’« infini », et qui n’est en fait composé que de nombres, sans chaussettes sales, ni bicyclettes en état de marche ou pas, ni idées idiotes ! Un Infini bien limité quoi… comme leur horizon intellectuel, que le monde entier leur envie pourtant !
Je vous raconte tout ça parce qu’un de mes correspondants m’a signalé ces loufoqueries et que ça me donne l’occasion de montrer que des génies diplômés peuvent délirer sur des conneries énormes du moment que ça les fascine ! Or, en moins de 80 caractères, on peut écrire un nombre bien plus grand que celui que Gary a obtenu aux forceps : 100000000000000000000000000000100000000000000000000000000000, et pourtant tout aussi négligeable ! Écrit sous la forme 1030 puissance 1030, ou 1030^1030, ça prend encore moins de place ! Gary termine son article par une autre ânerie ! Il paraît que tout ce qu’on peut écrire existe déjà dans sa bibliothèque, bien qu’il ait oublié de compter tous les caractères disponibles sur la base de l’alphabet latin (sans les lettres accentuées ni les ligatures ӕ Ӕ œ Œ fi fl), et il devrait refaire ses calculs sur la base des 60.000 caractères (environ) du jeu Unicode de l’informatique pour pouvoir continuer ses délires ! Petits joueurs, va !
Alors que le calcul de la gravitation entre deux électrons aux extrémités de l’univers imaginé aujourd’hui (dans les 82 milliards d’années-lumière), serait tout aussi « fascinant », puisqu’on sait depuis le 21 février 2014 qu’un électron pèse 0,000548579909067 unité de masse atomique (l’unité représentant le douzième de la masse de l'atome de carbone 12), une mesure 13 fois plus précise que la précédente (!!!), et qui permet donc un calcul bien plus précis, dont je vous fais grâce (un coup de flemme !) !!! Mais aussi fascinant que ça pourrait être, c’est bien au-dessus du seuil qui permet de décider que cette force est négligeable (zéro ?) ! J’imagine que tous ces magnifiques intellectuels qui ont perdu leur temps à calculer ce qui se rapporte à cette fameuse bibliothèque, sont équipés de diplômes ronflants, estampillés de leurs usines à produire des imbéciles, appartenant au trust international de l’éducation de tous les pays.
La nouvelle masse de l’électron a été commentée par Joël Ignasse de Science et Avenir, une autre publication que je recommande sans restriction !
Enfin vous savez à quoi vous en tenir au sujet de Match, du Monde et de Science et Avenir… et ça vous aidera à excuser cette colossale digression…
Et ça donne une occasion de vous montrer qu’il ne faut pas confondre culture et intelligence. À ce propos, vous devriez leur envoyer des mails pour leur suggérer d’arrêter de vapoter des pépins de pomme, c’est plein de cyanure !!
Bon, tout ça c’était surtout pour vous dire qu’on peut aussi considérer n’importe quoi de matériel comme coextensif à l’univers grâce à cette gravitation. Et pas seulement ce qu’il y a de visible à l’œil nu !

ce mode d’emploi : Conscience : mode d’emploi! 09/22



Conscience : mode d’emploi! (09/22)
Et ce mode d’emploi, ça vient ?
Sont-y donc pressés ! Eh bien oui, entrons dans le vif du sujet
du mode d’emploi de la conscience !
Mais je suis presque sûr que quand vous avez appris à conduire vous avez cru que la boîte de vitesses était la boîte à gants de gauche, là où on rangeait les vitesses… Enfin on vous a tout de même dit où étaient le volant, les pédales, le clignotant, l’allume-cigare et le vide poche pour le rouge à lèvres et les préservatifs ! Ce que je veux dire c’est qu’on ne vous a pas appris la mécanique, mais on vous a dit où se trouvaient vos outils et à quoi ils pouvaient servir. Eh bien on en est là aussi…
« Ben quoi ? C’est une boîte à gants !!! »

On a évoqué la nuance entre la mémoire et la sagesse ou le savoir. C’est aussi évoqué par la différence entre les mots « ap-prendre » et « com-prendre » : on juxtapose dans le premier cas et on incorpore (un synonyme d’assimiler…) dans le second !
On peut donc apprendre sans comprendre !? Et les robots ne sont pas les seuls à en faire la démonstration ! Les animaux aussi. C’est très touchant de voir une mamie raconter des romans à son petit toutou, et la bestiole a l’air vachement intéressée ! En fait elle attend simplement, et patiemment, d’entendre un « bruit » connu, comme : « pabougé », « fail’bo », « koushé », « opié ».
Pavlov a beaucoup étudié la façon de dresser des trucs à 4 pattes (de leur apprendre…comment réagir, de les programmer). Wundt de son côté s’est intéressé à la façon dont fonctionnaient les hommes, et il a été un pionnier de la psychologie expérimentale, 20 ans avant notre célèbre Freud et sa psychologie hypothétique, et son copain Jung et sa psychologie mystique. C’est Wundt l’inventeur du « subconscient », que ses successeurs ont maladroitement rebaptisé « inconscient »…
La rencontre entre Ivan et Wilhelm fut du pain béni pour les manipulateurs qui se chargeaient de l’éducation. Ils ont mis au point le dressage des mômes et des ados à la façon des chiens de cirque, et leur méthode a déferlé sur la planète ! Et ça s’est étendu à toute la population, aux éditeurs et à la presse en général. Ce que l’église n’avait pas réussi en une vingtaine de siècles, ils l’ont réalisé en une vingtaine d’années. Pour avoir de bonnes notes (le susucre, la récompense, la place au classement, le « tableau d’Honneur », la « Légion d’Honneur » … plus tard, la flatterie –bon toutou, ça– !) il suffit d’être aussi intelligent qu’un magnétophone (on parlerait d’un ordinateur, aujourd’hui) et de répéter ce qu’a dit le prof. Quitte à ce qu’on vous apprenne à faire des périphrases pour déguiser vos répétitions…
Plus vous faites d’études, et mieux vous êtes dressés. Même dans des « matières » supposées donner lieu à « réflexion » comme les maths, (non, pas la philo : c’est simplement matière à bavasser ! Et ne parlons pas de l’histoire où le prof a évidemment été témoin de tout ce qu’il raconte…). Les maths modernes en particulier n’ont plus rien à voir avec les « Idées de Dieu » du père Platon, mais avec les névroses obsessionnelles des rationalistes (voir mon bouquin : « Soyons Logique », pour les détails). Les significations (d’ordre spirituel !) n’ont plus aucune importance, du moment que l’automatisme (mental) fonctionne.
On a vu que nous étions absolument libres de considérer n’importe quoi, et que toutes nos considérations sont également valides ou vraies, en tant que considérations. Et que nous n’avions aucun moyen de savoir tout seuls, si ce que la considération signifie est vrai ou faux. On peut voir autant de points que l’on veut sur une surface quelconque, cette dernière n’est pourtant pas composée de ces points, puisqu’ils ont une surface nulle !
Pour pouvoir échanger nos considérations, on doit recourir à des conventions le plus souvent implicites. C’est ainsi qu’un corps solide va conventionnellement être considéré comme contenu dans la limite de la surface extérieure de son volume. Il y a des difficultés lorsqu’on a affaire à des solides incomplètement définis, par exemples vos doigts ! Où se trouve la limite entre un doigt et la paume de sa main ? Ça ne nous empêche pas de leur donner des noms : pouce, index, majeur, annulaire, auriculaire, et de faire semblant de savoir de quoi on parle (l’auriculaire pour se nettoyer les oreilles, et l’annulaire, c’est pour nettoyer quoi ?) !
Mais il y a pire ! Prenons un solide complètement défini, sans continuité avec un autre, comme votre chaise. Cette chaise reste par terre, ou sur le lustre où vous l’avez mise, petit garnement ! Parce que même si elle n’a pas de lien visible qui la maintienne liée plus ou moins directement au plancher, elle a une MASSE ! Laquelle est liée par la gravitation à notre planète. Cette attraction se manifeste par un poids ! On peut le mesurer, mais on peut aussi le calculer grâce à la formule magique : les forces, égales et de sens opposés, qui relient deux masses, en l’occurrence celle de la terre et de la chaise, valent : G.M1.M2/D2 ! M1 et M2 étant les masses en question, D leur distance, en l’occurrence celle entre le centre de gravité de la chaise et celui de la planète, et G est la constante gravitationnelle c’est-à-dire 6,67384×10-11 N.m.Kg-2. Ne vous inquiétez pas pour les unités (N.m.Kg-2) ça ne concerne que les physiciens. Vous remarquerez que l’exposant -11 du 10 du coefficient numérique donne l’impression que G n’est pas bien gros ! Oui mais la terre c’est autre chose ! Une masse de 5,972×1024 kg et avec un rayon de 6371000 m, en fait entre 6378137,0 m à l’équateur et 6356752,3 au pole : Chaque kilo de votre chaise est donc attiré par une force de 6,67384×10-11×5,972×1024/6371/6371/106=9,819… N, peut-être avez-vous reconnu la valeur de l’accélération de la pesanteur, ou à peu près… officiellement 9,807m/s2, le rapport entre le poids d’une masse sur terre et la masse elle-même.
Toutes les valeurs citées viennent de Wikipedia et ont donc probablement la bénédiction des « autorités ». Alors pourquoi cette erreur de un pour mille environ issue de 3 données fournies avec 6 chiffes significatifs (1 pour un million !) ? C’est de la faute à la terre qui n’est pas ronde : elle est gonflée (en surpoids ?), il s’en faut de 1 et demi pour mille !
Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut retenir, c’est que toutes les masses de l’univers sont liées entre elles par la gravitation. Les physiciens vont vous dire qu’assez vite, celle-ci est « négligeable », sauf que ce n’est que leur considération personnelle, et que le seuil à partir duquel on la « néglige » n’est basé sur rien de concret, à part la précision de leurs instruments de mesure qui s’améliore sans cesse. En plus, on peut la calculer entre deux masses quelconques grâce à la formule ci-dessus. Même si l’exposant négatif de la puissance de 10 dans le résultat fait qu’il est infime, la valeur n’est jamais parfaitement nulle !
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Pour montrer qu’on peut calculer n’importe quoi sans que ça prouve grand chose ! Il ne faut pas se laisser fasciner par la magie des nombres, surtout quand il s’agit de statistiques utilisées pour prophétiser des probabilités…

Jean poncet