lundi 16 janvier 2017

Conscience mode d’emploi episode 6 : Géo, bio, logie



Conscience : mode d’emploi! (06/22)
Géo, bio, logie… la terre, la vie, la connaissance, tout un programme !
Aie ! Je viens d’évoquer à nouveau une expérience que la lecture de ce texte ne vous permettra pas de faire ! La géobiologie ! Mais il y a des écoles pour ça !
Celle du site dont je regarde la page d’accueil est typique des vulgarisateurs maladroits ! Pour justifier leur « art » en prenant des références, culturelles snob mais douteuses, ils parlent d’Hippocrate comme le « père de la médecine moderne », comme si la médecine hippocratique avait le moindre rapport avec notre allopathie… Je préférerais vous envoyer chez Stéphane Cardinaux ou son complice Steeve Di Marco !
Ces deux Suisses organisent, chacun de leur côté, des stages de géobiologie (geniedulieu.ch pour Stéphane, et esprits-de-la-foret.ch pour Steeve), pour vous donner l’occasion de rencontrer leurs « esprits de la nature », les « élémentaux » dont parlaient nos ancêtres : les fées, les farfadets, les nains, les lutins, les vouivres, les licornes, les elfes, les sylphes, les salamandres…, et les « tubes magiques » dont Cardinaux affirme, non sans raison, qu’ils ont été faits par des hommes.
Comme vous n’y croyez pas, laissez moi vous raconter comment Cardinaux convainc ses sceptiques… Quand il repère une tube relativement court (quelques dizaines de mètres), il se met à une de ses extrémités et demande au sceptique de se placer à l’autre en lui indiquant, bien sûr, où aller se mettre puisque le tube ne se voit pas, ordinairement. Quand sa victime est en position, Cardinaux donne une bourrade à son extrémité du tube et l’autre reçoit un coup dans l’estomac qui va jusqu’à le faire tomber. Et voilà comment le sceptique est con-vaincu ! Ah, les coups de pouce de la « langue des oiseaux » des hermétistes, à la langue française !
Ces tubes forment un réseau qui relie des lieux de cultes depuis, au moins, l’Âge de Bronze, le Dvapara Yuga. Mais Steeve nous en a montré un, entre une petite chapelle sur une colline et l’autel de l’église du patelin d’à côté, situé quand même à quelques kilomètres, et en traversant une forêt, mais aussi le mur de la chapelle, une partie de la colline, les maisons autour de l’église et les murs de celle-ci pour arriver à l’autel. Car l’objectif premier de ces tubes n’était pas de faire tomber des gens à la renverse ! Quand vous êtes au bout d’un tube et que vous regardez « dedans », vous voyez ce qui se passe à l’autre bout comme si vous y étiez ! Et on peut imaginer que le tube que montrait Steeve servait à « surveiller » ce qui se passait dans l’église !
La participation à leurs stages permet à des gens qui n’en ont aucune expérience de « rencontrer » les esprits en question, probablement parce qu’il y a une sorte de contagion émanant du groupe ? Allez savoir !
En ce qui me concerne, après 4 jours de crapahutage dans les Vosges avec Stéphane, j’ai vu, entre autres, une bande de nains rigolards se fendre la pèche, une fée décoller du rocher ou je l’avais dérangée en voulant m’y asseoir…
Di Marco de son côté nous a emmené à côté d’une chute d’eau dont il avait convaincu les « esprits » de venir se placer au dessus de petits piquets qu’il avait installé sur un sentier. En se plaçant au dessus de ces piquets « habités », on ne fait pas que voir, on ressent aussi des actions « physiques » comme une poussée déséquilibrante tendant à faire tomber en arrière… Le plus déstabilisant, c’est que les participants sont souvent d’accord sur leurs visions, ce qui confirmera les adeptes de l’imaginaire dans leurs convictions. Seulement, dans le meilleur des cas, il s’agirait alors de télépathie, ce qu’ils refusent aussi…
Parce que ces « créatures » ne sont pas là que pour le décor : on peut leur « parler » par télépathie et ils peuvent nous renseigner (Stéphane se sert beaucoup des indications de ce qu’il appelle les « gardiens des lieux »…), ou plus généralement nous rendre des services.
L’ambiance actuelle de la géobiologie se tourne davantage vers le « quantique » que vers la radiesthésie de ses débuts modernes, et Cardinaux est un grand fan du GDV (Gaz Discharge Visualization), un bidule russe composé d’un capteur à se mettre sur un doigt et qui se branche sur un ordinateur où un logiciel vous montre l’état de vos chakras ou de votre aura. Le GDV existe maintenant sous forme de caméra ce qui permet de suivre les résultats des thérapies appliquées au patient en temps réel.
De la même eau, et venu des mêmes pays, des outils utilisant la biorésonance (Biospect, physioscan… et autres) permettent de diagnostiquer l’état d’un patient, et parfois de le traiter, ou en tout cas, d’indiquer un traitement qui lui soit approprié. Les Russes ont aussi identifié des phénomènes de bioluminescence, mais la seule application pratique dont j’ai eu connaissance est la nourriture de l’humus par les orties… Ces outils presque inconnus en France sont très prisés en Suisse, en Allemagne et en Belgique, mais Internet vous donnera des détails !
Leur qualification « quantique » n’est pas complètement fausse, mais je réserve, quant à moi, ce qualificatif à des méthodes moins « matérialistes »… Parce qu’au fond, tout a un aspect quantique (spirituel) à bien regarder… on peut juste utiliser plus ou moins tel ou tel domaine de l’univers… La médecine peut être physiologique, psychosomatique ou quantique, par exemple ! D’ailleurs les anciens Grecs avaient déjà soupçonné ce domaine… Ils avaient compris que : « Si on se sert de l’univers pour étudier l’univers, on ne peut connaître que les interactions dans l’univers ». Ce qui se traduit aujourd’hui par l’« axiome d’incertitude » de Heisenberg, c’est tout de même plus ésotérique et ça a l’air bien plus sérieux ! Quoique, baser la science sur l’incertitude, ça a l’air assez couillu, mais on y reviendra ! Et donc s’il y a un domaine qui échappe aux possibilités de mesure puisqu’il n’y a : « de science que du mesurable ! », ça la confine au domaine misérable des mécanismes frustes de mécanisation. Ce domaine probablement méprisable et ignoré sera omniprésent et RESTERA DÉFINITIVEMENT INCONNU, puisqu’une mesure utilise bien l’univers pour tenter de le connaître ! Et ce n’est pas en lui donnant un (nouveau) nom qu’on en saura plus ! Car il en avait déjà un : le domaine spirituel !!! Et qui est forcément là, pour une toute autre raison (métaphysique) : sans lui, pas d’univers matériel !
Pour sourire un peu, le texte de Wikipedia sur la géobiologie déclare qu´elle est « sans fondement ». Le trou-du-cul anonyme qui l’a rédigé s’y connaît évidemment en « fondements » ! Et si le mot « wiki », hawaïen d’origine pour parler de quelque chose de rapide, peut se traduire par « What I Know Is », on peut dire que ce collaborateur aurait eu intérêt à cacher qu’il n’y connaissait rien… ou qu’il a été beaucoup trop vite !
À nouveau, ce n’est pas avec un simple texte que je peux vous faire expérimenter que l’on peut avoir conscience de bien plus que des « réalités physiques », ou en prendre conscience dans des circonstances inhabituelles. Mais, à nouveau, ça ne vous empêche pas d’imaginer ce qui est décrit… ce qui serait déjà beaucoup mieux qu’une expérience physique manquante.
Bien sûr, les créatures des forêts dont on peut avoir conscience, sont rarement plus matérielles que les reflets dans notre lac, mais ignorer leur existence et la possibilité de leur manifestation conduit les esprits forts à des conclusions hypothétiques et plutôt scabreuses, comme les célèbres « reptiliens » du non moins célèbre David Icke, qui aurait mieux fait de se contenter de jouer au football, sauf en ce qui concerne son compte en banque, probablement… Encore que considérer la « réalité physique » comme une « cyber réalité » pourrait se défendre si on était sûr de l’idée qu’il se fait de ce qu’il parle…
Même si on peut faire remonter la géobiologie bien plus loin que le prétend le site que j’évoquais, une de ses pratiques récentes en Occident était la radiesthésie que je viens d’évoquer, et il se trouve que le papi dont on parlait guérissait des quantités de cancéreux grâce à son pendule ! Et à distance, depuis chez lui…
En bon ingénieur des chemins de fer, il avait évidemment « calculé » « scientifiquement » le pendule en question, et perdait son temps à envoyer à des sommités médicales, les dossiers minutieusement constitués prouvant les guérisons qu’il obtenait, dossiers qui n’ont jamais provoqué de réaction ! Ne dérangez pas les « gens qui savent », pauvres crétins !
L’attitude du corps médical a quelque peu changé depuis, plusieurs hôpitaux utilisent les talents de « coupeurs de feux » pour pallier aux effets secondaires (brûlures) des radiothérapies subies par les cancéreux. Il y en a eu des reportages à la télé. Là aussi ça se passe à distance… sur la base du nom du patient et de sa date de naissance…
Notre papi a eu le mauvais goût de vexer un de mes contacts spéciaux de l’époque (appelons le Gégé) ! Gégé a alors tripoté les photos d’identités des patients du papi qui se trouvaient sur une table, photos dont ce dernier se servait pour « accéder » à ses « clients », et les soigner à distance, et en a fait trois tas : « Ceux-là, ils sont presque guéris, ceux-là, tu viens de les recevoir, c’est trop tôt…, mais ces 4 là, te posent un problème ! Pour les autres je ne sais pas, mais celui-ci ne veut pas guérir : tu devrais le traiter dans son sommeil vers 3 heures du matin ! ».
Papi avait-il été traumatisé par sa récente découverte de la parapsychologie avec sa mamie (pourtant il était radiesthésiste !), mais il a cru Gégé, et lui a obéi ! Et papi s’est levé toutes les nuits à 3 heures, pas pendant très longtemps : le malade était guéri 15 jours plus tard ! Preuves médicales (et inutiles…) en main.
Gardez tout de même un souvenir de ces possibilités de nos consciences, au cas où il vous arriverait des expériences de ce genre-là…

mardi 10 janvier 2017

Conscience : mode d’emploi! La lumière a été apportée par un électricien ! (suite 5)




Conscience : mode d’emploi! 5 eme partie
La lumière a été apportée par un électricien !
Mais ce n’est pas tout ! Grâce à un électricien de mes amis, j’ai pu comprendre le choix du « point de vue habituel » car cette créature VOYAIT LES YEUX FERMÉS ! Il avait découvert cette aptitude quand il devait travailler dans des coins sombres, parce qu’il coupait le courant par précaution. Et le jour où il m’a parlé de ça, j’ai joué mon ingénieur, et je n’ai pas tenu compte que sa déclaration devrait être véridique, puisqu’il travaillait depuis des années les yeux fermés, et j’ai voulu le vérifier, comme le papi qui voulait faire son expérience avec mamie. Pedro m’a aussi expliqué que les yeux fermés il « voyait » à 360°, au-dessus, en-dessous et derrière. Alors j’ai fait face à Pedro, il a fermé les yeux, et un de nos copains est passé derrière lui et a gesticulé. Et Pedro a décrit les mouvements du copain. Donc Pedro voyait bien derrière lui avec les yeux fermés. Peut-être aurais-je dû vérifier qu’il voyait aussi devant lui… les ingénieurs sont bien brouillons, parfois !
J’ai soigneusement évité de parler ici de mes propres OBE au cours desquelles j’ai vérifié bien d’autres choses, mais Pedro indique à lui seul que le point de vue pris par la conscience est bien au centre de ce qui est vécu, et que les lois de l’optique ne s’appliquent pas, puisqu’il avait découvert le phénomène pour pouvoir travailler dans le noir ou à peu près !
C’est ce qui m’a donné l’idée d’établir le protocole de « L’expérience des 25 siècles » que j’ai publiée sur mon blog il y a déjà longtemps, pour que quelqu’un confirme les conclusions que j’en ai tirées, et je me garde bien de l’indiquer pour ne pas influencer les candidats… qui tardent à se faire connaître !
Ce qui est d’autant plus ironique, c’est qu’à l’époque où je fréquentais le papi et Pedro, j’étais entouré d’énergumènes qui faisaient quotidiennement des OBE et bien pire encore !
L’utilisation de la « conscience en direct » permet bien d’autres expériences comme la télépathie, que ça concerne des images mentales traînant dans des souvenirs, ou des intentions d’actions plus ou moins positives, et qui permet même de libérer des fantômes de leur prison post-mortem, dans un cimetière, ou le champ d’une ancienne bataille, ou n’importe où ailleurs. Mon environnement social dont je viens de parler comportait ce genre de personnages, et aussi des pratiquants de la psychokinèse : l’action de l’esprit sur la matière, comme les poltergeists, mais pas forcément en faisant du bruit ! Comme quand vous voulez lever votre bras et qu’il se lève ! Sauf que dans la psychokinèse (ou télékinésie) proprement dite, ni votre corps, ni aucun autre intermédiaire, n’interviennent pour déplacer un meuble !
Ça n’est pas forcément un long fleuve tranquille ! On part pour un trajet de 600 km et un pneu gauche arrière explose. On répare dans une station sur l’autoroute. On repart, et le nouveau pneu arrière gauche explose ! Deuxième fois. On répare, et on repart ! Troisième bang !!! Toujours à l’arrière gauche, donc un pneu neuf ! Là je commence à me poser des questions… ainsi qu’à notre passagère à l’arrière qui m’avoue que sachant qu’elle voyageait avec deux mecs qui ne buvaient pas de café, nous ne nous arrêterions pas pour qu’elle en prenne. Je lui ai fait remarquer que ça mettait le café au prix du pneu, et que ça commençait à devenir coûteux… Elle a dû en tenir compte, parce que nous n’avons pas explosé une quatrième fois. Mais elle ne manquait pas d’élégance : chaque fois, le pneu explosait quand on était au droit de l’entrée d’une station service ! Encore que ça lui permettait aussi d’avoir son café immédiatement… Mais tout de même, pourquoi nous croyait-elle aussi peu galants ? À moins que ce soit sa version personnelle de l’expresso : le subito !
Mais contentons-nous pour l’instant d’indiquer que, si on voit par « simple » conscience des lieux physiques, ces visions correspondront à ce que nos yeux verraient si notre corps était à sa position habituelle « autour » de notre « point de vue », aux conditions optiques près. En fait, quelle que soit la localisation de notre point de vue, on voit ce qu’on décide de voir, (ce sur quoi on met notre attention dans la vie courante) et les obstacles que l’optique nous opposerait peuvent disparaître si on n’en veut plus, ce qui permet, entre autres, de « voir » à n’importe quelle distance, quels que soient les murs ou les morceaux de planètes qui s’interposent. Et on verra que certains anciens avaient même réussi à utiliser ça dans ce que les géo-biologistes appellent des « tubes magiques » !

conscience mode d'emploi 4ème partie


A-t-on finalement besoin de nos yeux ?
Non, mais soyez conscient que je vous tiens à l’œil !

Je n’ai malheureusement pas d’expérience à vous suggérer pour l’étape suivante, mais je peux vous indiquer des témoignages qui devraient pouvoir vous la faire comprendre.
D’autre part, ce n’est pas parce que je ne propose pas d’expérience que vous ne pouvez pas IMAGINER ce que je raconte, ni même que vous ne DEVEZ pas le faire, parce que l’imagination donne un peu de « corps » au discours et elle est souvent un début de substitut à ce qu’on pourrait expérimenter « en vrai » ! Autrement dit, à aider à comprendre. On en reparlera tout à la fin…
Je voudrais parler de ce qui est devenu relativement populaire sous le nom de « sortie du corps », ou d’« extériorisation » ou d’OBE en anglais (Out of Body Experience). Une variété dramatique en est les « expériences de mort imminente » ou NDE (Near Death Experience) consécutives à un accident ou une anesthésie générale.
Les esprits forts vont vous expliquer que les témoignages recueillis proviennent de l’imagination des expérimentateurs, parce que, si ça venait d’autre chose, ça ficherait en l’air tout ce qu’ils croient comprendre de l’homme et de l’univers. Et donc, ils ne posent même pas de questions qui pourraient attester de la réalité de ces prétendues « sorties ». Ah ! L’aveuglement des « scientifiques », englués dans leurs ratiocinations !
Aussi vais-je vous narrer le témoignage que j’ai recueilli d’un ingénieur retraité de la SNCF !
Un bel après-midi, ce papi était en visite chez une dame de son âge, et ils étaient seuls dans la maison de la dame. Au cours de la conversation la dame s’est exclamée : « Pourquoi ma fille sort-elle une bouteille de lait du frigo ? ». Interrogation immédiate du papi ! « Où est donc madame votre fille ? » ! Réponse de mamie : « Chez elle : à Bayonne ! ». Réflexe de l’ingénieur : « Peut-on l’appeler ? ». Surprise de mamie, qui compose néanmoins le numéro et passe le combiné à papi. « Bonjour, je suis avec madame votre mère et je voudrais savoir ce que vous venez de faire ? » « Ah ! Et bien je viens de donner à boire au chat car je me suis aperçu que son bol était vide : je l’avais oublié ce matin ! » ! Étonnant, non ? Ces deux personnes qui imaginent la même chose à 800 kilomètres de distance ? À moins que cette histoire de lait ait été vraie ?
Papi était intrigué, car c’était son premier contact avec ce phénomène. « Puis-je vous appeler de chez moi ce soir pour faire une expérience ? ». Pourquoi mamie aurait-elle refusé ? Le soir venu, appel de Papi : « Bonsoir madame, pouvez-vous me dire quel nombre j’indique avec les doigts de ma main gauche ? ». Réponse : « Trois » ! « Et maintenant ? ». « Deux ! » « Et à présent ? ». « Vous serrez votre poing, mais ce n’est pas la peine de faire la grimace !!! » Ben si, c’était la peine ! Notre ingénieur venait de vérifier que toutes ses convictions d’ingénieur étaient bonnes pour la poubelle !
Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Papi a voulu revoir mamie pour lui expliquer ce que lui, avait compris, et ça s’est très mal passé : « Comment ça, je suis sortie de mon corps, qu’est ce que c’est que ces cochonneries, vieux pervers !… ». Quand il m’a raconté ça, je n’ai pas trouvé utile de lui dire qu’il y avait d’autres explications possibles, parce que penser à une extériorisation, avant que ça devienne mainstream, était déjà suffisant pour un ingénieur, et qu’il n’avait pas trouvé l’occasion de percuter que la conscience de mamie se fichait des « lois » de l’optique, pas plus à 800 bornes qu’à quelques kilomètres. Contrairement à la « perception » visuelle, la « conscience » directe ne voit pas forcément les objets plus petits au fur et à mesure qu’ils s’éloignent, et mamie pouvait très bien avoir conscience, depuis chez elle, en causant au vieux « pervers », ou de sa fille en train d’ouvrir le frigo…
S’il vous arrive d’avoir conscience d’une scène où votre corps ne se trouve pas, que ce soit parce qu’elle se passe ailleurs ou à une autre date, on peut savoir si c’est vu de notre fameux « point de vue » standard derrière le nez, ou d’un point de vue situé dans la scène en question ! Prenez conscience de ce qui est derrière vous. Si c’est ce qui se trouve derrière votre corps, vous êtes dans le premier cas, si c’est cohérent avec la scène qui vous intéresse, vous êtes en train de faire ce qu’il est convenu d’appeler une expérience de sortie du corps ! Ne vous retournez-pas ! Le point de vue habituel s’oriente normalement dans l’axe de votre nez, et en vous retournant, si vous n’êtes pas « sorti de votre corps », vous verrez néanmoins la scène distante ! Comme si vous étiez « sorti » ! Ce genre de machin nécessite un peu d’efforts pour comprendre ce qui se passe vraiment !
Comme tout ce qui concerne ce domaine pas très ordinaire, les génies qui l’étudient loupent des trucs à cause de leurs a priori. C’est vrai que le plus souvent les « sorties du corps » se font la nuit ou les yeux fermés, et dans le cas des NDE, le choc de l’accident ou les effets de l’anesthésie « éteignent » l’image reçue du point de vue habituel entre les yeux du corps.
Mais on peut très bien la laisser « en service » et on aura l’occasion de voir se superposer l’image transmise par les yeux, et leurs mécanismes physiques et psychologiques, avec celle du « point de vue extérieur » ! Car ce ne sont que des « points de vue » choisis par votre conscience, pas votre conscience elle-même. Et nos esprits peuvent donc en avoir plusieurs simultanément !
Donc le terme de « sortie du corps », en parlant de l’esprit, est une impropriété de langage comme celles à laquelle la science nous a habitué, je pense en particulier au mot « atome » (=insécable) donné aux « a-tomes » qui n’arrêtent pas de se morceler ! Ah, le flou des dénominations par des gens qui ne comprennent pas ce dont ils parlent. Vous noterez que l’idée originelle des « atomes », due à Kaneda en Inde, avant Démocrite en Grèce, était tout à fait correcte : il parlait en fait de « points » dans l’espace ou dans le temps, et un point est bien, par nature, « insécable », puisque sans dimension, donc sans volume.
Dans le cas des NDE, il est très facile de conclure à l’imagination, en particulier parce que le point de vue habituel est hors circuit et que le point de vue extérieur dérape très vite pour se localiser DANS LE MENTAL, où le patient a enregistré ce qu’il imagine de sa mort. Et il voit le plus souvent un tunnel sombre débouchant sur une vive lumière. À la sortie du tunnel, un Chrétien verra le Christ, un Musulman verra Mahomet, un Bouddhiste verra le Bouddha, et un athée verra ce que verrait un religieux de son pays, bien qu’il n’y ait jamais cru ! Les visions désagréables sont beaucoup moins bien documentées, parce que les sujets en sont beaucoup moins fiers, mais on sait que c’est arrivé, ce qui n’a rien qui doive surprendre, puisqu’il est fréquent que la mort soit associée à des images pénibles.
Mais les chercheurs feraient bien de s’intéresser plutôt aux quelques secondes qui suivent le début de l’anesthésie, celles où le patient se « localise » au plafond de la salle d’op, et voit son corps étendu les yeux fermés. C’est arrivé à ma maman, mais elle, elle est restée dans la salle en question au lieu de chercher le tunnel-qui-explique-tout ! Elle a vu et entendu toute son opération ! Et à son réveil quand l’anesthésiste a voulu la réconforter, maman lui a raconté verbatim ce qu’elle avait entendu pendant l’opération : ça n’était plus possible de lui faire croire que son cancer n’était pas en phase terminale… Il se trouve que cette anesthésiste était mon épouse…
Les tenants de l’hypothèse imaginaire auront du mal à me convaincre de leurs lubies… À cause de mon papi, comme à cause de ma maman…